Porteurs de pancartes sur lesquels étaient inscrits des slogans du genre: « Mbacké une ville qui manque de tout », « Non aux dossiers qui dorment dans les tiroirs !», « Mbacké, un million de jeunes, zéro infrastructure », « Mbacké réclame son stade »,« Pour Mbagnick Ndiaye, Mbacké n’est pas sur la carte» etc … les jeunes conduits par le conseil communal de la jeunesse et l’Odcav ont crié leur colère arborant des brassards rouges.

Au terme d’une marche autorisée par le préfet Serigne Mbaye et encadrée par la police, un mémorandum a été lu. A en croire Pape Matar Sow, le porte-parole du jour, les autorités de l’Etat du Sénégal n’ont jamais fait de la région de Diourbel et du département de Mbacké, en particulier, leur priorité. « Ce n’est pas la première fois que nous élevons la voix pour réclamer un stade. Jamais une suite favorable n’a été accordée à nos demandes. wPour obtenir le lycée, il nous a fallu payer le cher prix d’une main coupée ». En effet, en 2006, un jeune gréviste avait perdu la main en voulant déplacer une grenade jetée à ses pieds. Les jeunes accuseront devant le préfet le ministre Mbagnick Ndiaye de fouler au  pied leurs requêtes. 

Pape Matar Sow de s’offusquer des choix portés sur Sokone , Passy et Foundiougne pour la construction de nouveaux stades alors qu’ « un seul quartier de  Mbacké est plus grand que n’importe laquelle de ses villes ». Autre doléance brandie: la construction de nouveaux blocs pédagogiques au niveau du lycée de Mbacké du fait qu’il est noté dans les classes des pléthores d’élèves. En guise de réponse , le préfet de Mbacké a commencé par déplorer le saccage du stade par des jeunes non encore identifiés avant d'assurer de sa diligence pour porter au sommet l’ensemble des revendications. Auparavant, la jeunesse était reçue par le maire Iba Guèye qui leur remettait leurs subventions.

(Correspondance)