A l’initiative du bureau de la Banque mondiale à Dakar, un panel de réflexion sur le thème « Infrastructures de transport et Développement économique et social du Sénégal » a eu lieu le 4 novembre 2013 dans la salle de conférence de la Banque. La rencontre a réuni la Directrice des opérations et des experts de la Banque mondiale, des universitaires et des techniciens du secteur public et privé. Après avoir contribué à la réalisation de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, la Banque mondiale veut aider le Sénégal à développer le chemin de fer au Sénégal.Après le succès de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio, bien acceuillie par la population, la Banque mondiale veut œuvrer dans un autre régistre d’infrastructures, en l’occurrence les chemins de fers avec la réalisation de l’axe Dakar / Bamako. La construction de ce projet d’envergure nécessite un investissement lourd pour une durée des travaux calé sur deux (2) ans. En effet, nul n’ignore que les infrastructures constituent un service public, un moteur de croissance, de facilitation à l’accés aux services sociaux. En terme d’intégration, la construction du chemin de fer Dakar/ Bamako est importante avec un impact sur le secteur routier qui sera mieux sauvegardé. En outre, la question de la circulation intérieure du pays a été évoquée par les panélistes, notamment l’axe-Dakar/Tambacounda pour l’exploitation des mines ou Ziguinchor / Bamako, si l’on sait que la zone du sud a des problémes d’exploitation de ses produits alimentaires. D’ailleurs, 40% de produits pourrissent sur place. Aujourd’hui, il y a urgence que l’Etat du Sénégal s’emploie à construire des rails et faciliter le désenclavement des régions.  S'y ajoute que le rail est un moyen de transport très usité par les populations pour rallier le lieu de travail, voyager, faire du commerce, etc. À la fin de la rencontre, les participants ont majoritairement émis le souhait de voir le gouvernement sénégalais s'engager dans le développement du rail.