Joj Dakar 2026 : Le compte à rebours officiellement lancé
Senegal yesterday gave the symbolic start of the countdown to the Dakar 2026 Youth Olympic Games (YOG). The "One Year to Go" ceremony, marking one year before the major global sporting event, was held yesterday at the Dakar Regional Express Train (TER) station, in the presence of Kirsty Coventry, President of the International Olympic Committee (IOC), and Mamadou Diagna Ndiaye, President of the Senegalese National Olympic and Sports Committee (CNOSS).
This symbolic step marks a new phase in the preparation for the first edition of the Youth Olympic Games ever held on the African continent. "We are very pleased with the progress made and the remarkable enthusiasm of the Senegalese people for sport and for these Games," said Kirsty Coventry, praising the joint efforts of the government, the CNOSS (National Olympic and Sports Committee of Senegal), and the organizing committee.
For his part, Diagna Ndiaye reaffirmed Senegal's determination to make the Dakar 2026 Youth Olympic Games "a model of organization and a lasting legacy for African sport".
Scheduled from October 31 to November 13, 2026, the competition will bring together nearly 4,500 young athletes from around the world. The events will take place primarily in Dakar, Diamniadio, and Saly, based on a concept of sustainable, inclusive Games rooted in youth.
Commentaires (13)
Il faut aider Bamba Cissé dans sa noble mission.
On me dira : « Oui mais ça vend la destination Sénégal ! »
Ah bon ? Depuis quand la pauvreté sponsorise le tourisme ? On ne vend pas un pays en l’éclairant de néons, on le vend en le nourrissant de sens. Un peuple affamé qu’on distrait avec des feux d’artifice, c’est un peu comme un étudiant qui n’a pas payé ses frais d’inscription, mais qui s’achète des stylos quatre couleurs pour se sentir productif.
Scientifiquement parlant, c’est fascinant : selon la psychologie évolutionniste, le cerveau humain priorise la survie avant le spectacle. C’est inscrit dans nos gènes — la dopamine d’un repas vaut mille fois celle d’un match d’ouverture. Quand ton corps cherche du fer et du magnésium, pas besoin de flamme olympique, il te faut du thiéboudienne.
Et je ne dis pas qu’il ne faut pas rêver. Non, rêver c’est vital. Mais encore faut-il que le rêve ait des fondations. Construire des stades sans avoir consolidé les écoles, c’est comme repeindre les murs d’une maison sans toit. C’est esthétiquement ambitieux, mais thermiquement suicidaire.
On veut montrer au monde un Sénégal moderne, pendant que le peuple se bat pour un plat décent. C’est du théâtre macroéconomique : la scène est belle, les acteurs sont affamés. Et le comble, c’est qu’on nous vend ça comme un investissement dans « l’image du pays ». Mais quelle image ? Celle d’un pays où l’on brille à la télé pendant que le riz triple au marché ?
À ce rythme, Maslow doit se retourner dans sa pyramide. Il devait penser à la hiérarchie des besoins, pas à une hiérarchie des illusions.
Parce que soyons sérieux deux secondes : on ne peut pas applaudir la flamme olympique quand la flamme du réchaud s’éteint faute de gaz. On ne peut pas vibrer pour la jeunesse du monde quand la nôtre rêve juste d’électricité stable pour réviser ses cours.
Le problème, ce n’est pas le sport. C’est la priorité. Un pays qui se cherche une gloire médiatique au lieu d’une dignité collective, c’est un patient qui exige un brushing alors qu’il est en réanimation.
Donc oui, organisons des Jeux Olympiques… mais d’abord, jouons à un autre jeu :
celui de la conscience nationale.
Parce que tant qu’on aura faim, le vrai podium, ce n’est pas celui des médailles — c’est celui du bon sens.
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