Rien ne va plus entre la dame Fatou Binetou Ngom et son mari Cheikh Modou Guèye. En effet, la coépouse de l’ex-ministre de la Femme, Aïda Mbodji (4e femme de M.Guèye), a passé la nuit d’hier à la brigade de gendarmerie de Ouakam sur plainte de son mari et sur instruction du procureur de la République. Elle sera déférée ce matin au parquet et risque de passer la Tabaski loin de ses enfants. Ce qui vaut à la dame des bisbilles avec la justice, c’est une plainte pour injures déposée par son mari le 05 décembre dernier. Auditionnée une première fois, elle a été laissée libre avant d’être convoquée à nouveau, hier vers 17 heures. Sa surprise sera grande lorsqu’une fois à la brigade, on lui a notifié sa garde-à-vue pour être déférée ce matin au parquet.
Ménage (bis)
Fini alors les temps où Fatou Binetou Ngom et Cheikh Modou Guèye filaient le parfait amour. Un compagnonnage qui a duré une vingtaine d’années. Vingt ans de vie commune au cours de laquelle le couple a eu 4 «bouts de bois de Dieu» dont le plus âgé à 17 ans. Mais depuis quelque temps, selon des sources dignes de foi, à la place d’un couple, on a un homme et une femme qui vivent une situation conflictuelle. Au point que les mots ont commencé à voler bas. Fatou Binetou Ngom, toujours selon nos sources dignes de foi, entourée de ses enfants qui ont assailli la brigade de Ouakam, est effondrée. Elle est au bord des larmes.
Ménage (ter)
En effet, elle s’en veut d’être tombée aussi naïvement dans le piège tendu par son mari. Alors qu’elle répondait à son tour aux précédentes injures de son mari, ce dernier, à l’insu de la dame, avait pris la précaution de l’enregistrer. Et c’est sur la base de cette « preuve» sonore que monsieur a porté plainte. Joint au téléphone, hier, pour vérifier l’information et recueillir sa version des faits, Cheikh Modou Guèye a soutenu que «c’est une affaire privée » et qu’il «ne peut pas en parler publiquement.» Motus et bouche cousue.
Imam Tamsir Ndiour
L’imam Tamsir Ndiour de la grande mosquée de Moussanté à Thiès a mis de l’eau dans son…bissap. Après sa déclaration surprenante dans laquelle il disait que «ceux qui célébreront la Tabaski le vendredi sont bannis de l'Islam», l’imam de Moussanté, célèbre pour ses prises de position, est revenu sur ses propos sur les ondes de la Rfm. Interrogé par notre correspondant dans la cité du rail, Imam Ndiour assure qu’il va prier le vendredi pour se ranger derrière la majorité. «Li nak moom Imam, wax fa dëgëm Yalla…doxùl» (Allons donc Imam !)
Procès
Abdou Latif Coulibaly a été aperçu hier au Bloc des Madeleines. Il était là pour les besoins de son procès contre Baïla Wane de la Lonase après les révélations sur la gestion de ce dernier de la société nationale. Baïla Wane a porté plainte pour diffamation contre Latif, auteur du livre «Lonase : Chronique d’un pillage organisé, lettre à la Cnlcc». Le procès a finalement été renvoyé pour le vendredi 25 janvier 2008 en audience spéciale par le juge Malick Lamotte, président de la première chambre correctionnelle du Tribunal régional Hors Classe de Dakar.
Procès (bis)
Le renvoi fait suite à la demande des avocats de la défense qui veulent la comparution des témoins cités dans l’affaire et qui ne sont autres que…les plaignants. «Manaam» Baïla et Cie. Cependant si le juge a…jugé nécessaire de reporter l’audience, c’est aussi et surtout parce la dame Marie Antoinette Martinez Monteiro gérante de l’Imprimerie du même nom et par ailleurs une des prévenues, a accouché avant-hier. Elle est principalement mise en cause pour diffamation dans cette affaire, en sa qualité de gérante de la structure qui a édité le brûlot de Latif. Rendez-vous à l’année prochaine, le 25 janvier 2008.
Censure
Les téléspectateurs de la chaîne Canal Info ont été très surpris de ne pas suivre l’émission Face à face, animée par Bara Ndiaye. La diffusion était prévue à partir de 20 heures 30 pour la version française et 21 heures 30 pour la version Wolof. Mais à l’arrivée, les téléspectateurs ont eu droit à autre chose. On leur a servi le reportage «Quartier à la Une.» L’émission a donc tout simplement été censurée. Ce qui n’est pas d’ailleurs du goût du jeune camarade de Ousmane Tanor Dieng, qui a laissé toutes ses activités pour venir enregistrer cette émission.
Censure (bis)
L’affiche, c’était un face à face entre Barthélemy Dias, responsable national des jeunes socialistes et Mamadou Lamine Keïta, ministre de la Jeunesse. D’après les concernés, le conseiller en communication du ministre a appelé le journaliste de Canal info pour lui demander de changer d’invité. Face au refus du journaliste, il a déclaré que le ministre serait sur le plateau à l’heure de l’émission. Mais il a encore rappelé à la dernière minute pour dire que le ministre ne viendrait plus.
Censure (ter)
Cela n’a pas empêché le journaliste de Canal Info d’enregistrer l’émission avec bien sûr, la chaise vide de M. Keïta et l’explication de son absence. Parce que «nak», il fallait inviter ces deux jeunes qui font l’actualité, avec l’échange de propos qu’il y a eu dernièrement entre les deux hommes. Et puisqu’en démocratie chacun a le droit de dire ce qu’il veut, il faut aussi accepter de débattre. Mais à ce qu’il paraît, le jeune Dias fait peur. Parce que le gosse n’a pas froid aux yeux, et on ne sait jamais ce qu’il réserve à ses adversaires. Celui qui est capable de secouer « Gorgui » aux Usa, ne se ferait sûrement pas prier pour «bouffer verbalement» son ministre de la Jeunesse !
Coup d’Etat
Rolland Collin a procédé hier à la cérémonie de dédicace de son livre «Sénégal notre pirogue : Au soleil de la liberté 1955/1980». Mamadou Dia, un des concernés du livre, s’est fait représenté par sa femme Oulimata Dia, qui dira d’emblée que «cette période de notre histoire, encore mal connue, a été systématiquement escamotée, déformée par une propagande malsaine, dont les auteurs n’avaient d’autre but, presque inexorablement voué à l’échec, que d’enterrer la vérité». Cheikh Amidou Kâne chargé de présenter l’auteur et l’ouvrage lui emboîtera le pas pour extraire des passages du livre qui donnent raison à Mamadou Dia.
Coup d’Etat (bis)
«S’agissant de Senghor, il avait récusé à maintes reprises l’hypothèse où il serait amené à devenir tête de file d’un régime présidentiel. Jusqu’en novembre, on peut le créditer de cette position. Par contre, les ennemis de Dia, Maguette Lô en tête, ont entrepris de longue date, un travail d’intoxication auprès du chef de l’Etat. On lui a dit que Dia, avec l’aide de Valdiodio et des ministres qui lui manifestent de l’hostilité, cherche, malgré ses dénégations répétées, à l’éliminer».
Coup d’Etat (ter)
C’est ce qu’il faut comprendre du livre qui retrace les événements de 1962 jusqu’à 1980. Un parcours de 25 ans d’injustice, dont Mamadou Dia se sent victime. Il dira, par la voix de sa femme, que ce livre fournira aux chercheurs de toutes disciplines des matériaux amassés au fil du temps. Parce que c’est le fruit du travail de Roland Colin, qui fut témoin et acteur, en première ligne dans le combat pour l’indépendance économique. Face à ces attaques contre Senghor qui malheureusement n’est pas vivant pour apporter la réplique, Ousmane Tanor Dieng, un de ses héritiers, affirme que Dia et Senghor sont deux figures emblématiques du Ps. Il faisait partie des éminentes personnalités présentes à cette cérémonie, comme l’ancien Premier ministre, Mamadou Lamine Loum, Assane Seck, Mamadou Diop Decroix etc.
Club Med
L’assemblée générale des travailleurs de l’Hôtel Club Med, des Almadies a eu lieu hier. Les difficultés auxquelles ces travailleurs font face depuis quelque temps ont été le seul point inscrit à l’ordre du jour. Et tout semble faire croire que les travailleurs de cet hôtel et leurs employeurs vont tout droit vers un bras de fer. Car, ils ne parlent pas le même langage. Et si rien n’est fait pour arrondir les angles, tout peut arriver et à tout moment, si on se réfère aux propos du collège de délégués du personnel. Ils ont fait savoir hier, qu’ils comptent dérouler un plan d’actions qu’ils gardent secret. Pour le moment.
Club Med (bis)
Le problème ? D’après eux, les actions du Club Med ont été vendues à des investisseurs sénégalais depuis l’année dernière. Mais jusqu’à présent, la situation juridique de l’hôtel n’a pas changé pendant qu’on veut verser les travailleurs du Club Med dans les bagages des nouveaux gérants. Ce qui, aux yeux des travailleurs, n’est pas normal. Car ils veulent que leur situation soit revue et précisée, conformément à l’article 66 qui régit le code du travail. Et que toute la paperasserie soit faite de sorte que ceux à qui on devait attribuer des contrats à durée indéterminée soient ainsi traités, de même que ceux qui doivent renouveler leur contrat, pareillement, ainsi de suite. En somme, que tout rentre dans l’ordre.
Club Med (ter)
Ils avaient saisi le big boss du Club Med, M. George Roll, qui se trouve présentement en Espagne. Il devait les édifier sur leur sort le 15 passé. Mais il n’a pas daigné faire le déplacement au Sénégal pour leur parler. Il leur a parlé au téléphone. Et a demandé d’attendre le 15 janvier. Mais les travailleurs trouvent que c’est trop loin et ne pensent pas pouvoir attendre jusqu’à ce jour. Donc, bonjour les dégâts.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.