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Bonne gouvernance : Vers des réformes dans l’administration et les finances publiques

Auteur: lesoleil

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Le gouvernement veut donner une nouvelle orientation dans la gestion des politiques publiques, selon le Premier ministre, Abdoul Mbaye. Il ouvrait, hier, la 2ème session de l’Université des acteurs non étatiques.Le gouvernement est résolument engagé à opérer « des réformes en profondeur » des différentes institutions. Celles-ci toucheront, selon le Premier ministre Abdoul Mbaye, l’administration publique, « dans son mode d’organisation et de fonctionnement », ainsi que la gestion des finances publiques qui sera, désormais, orientée vers plus de transparence et d’efficacité. 

Intervenant, hier, à l’ouverture de la 2ème édition de l’Université des acteurs non étatiques (Ane), le chef du gouvernement a estimé que cette nouvelle orientation est aussi une réponse apportée par le président de la République « à la demande des populations et des différents acteurs de la vie nationale pour une exigence nouvelle et mondiale de la gestion publique, désormais condition sine qua non du développement ». 

Placée sous le thème de la « Participation des acteurs non étatiques aux politiques publiques : faire-valoir ou nouveau paradigme ? », cette université des Ane réunit divers acteurs originaires de différentes localités du pays. Le président du comité scientifique de cette université des Ane Moussa Mbaye souligne qu’il s’agit, au cours de ces rencontres (du 28 au 31 mai), «d’aller au-delà des préjugés, des jugements faciles sur la coopération, le développement et la participation politique ou encore sur les acteurs qui interviennent dans ces domaines ». Moussa Mbaye soutient que la participation est un devoir pour chaque citoyen et non « une concession du prince ». 

« La participation, c’est une chance pour le prince et une opportunité à saisir pour mobiliser les acteurs dans les chantiers nationaux prioritaires », a-t-il indiqué. Toutefois, le président du comité scientifique estime qu’il est nécessaire, dans la participation, de « s’appuyer sur nos propres références ». Celles-ci peuvent être d’ordre religieux ou social. Plusieurs sujets seront traités au cours de cette rencontre de quatre jours. Les sujets débattus portent sur les droits humains, la culture, la communication, l’environnement, l’eau et l’assainissement, les migrations etc. Selon Mamadou Faye, président de la Plateforme des Ane, l’objectif de ces réflexions est d’apporter « la contribution des Ane » au développement du Sénégal.

Tout en saluant le « dynamisme » de la société civile au Sénégal, le chef de la délégation de l’Union européenne, Dominique Dellicour questionne la qualité de la participation des Ane. « La participation des Ane est-elle substantielle et constante ? Quel en est le cadre juridique et institutionnel ? Quels résultats et quels impacts a-t-elle sur les politiques publiques », dit-elle. 

Mme Dellicour relève également les défis auxquels font face les Ane : l’amélioration du réseautage, la mise en commun des informations et des analyses, le renforcement des dialogues sectoriels avec les autorités à tous les niveaux etc. Fait marquant, l’Union européenne a décidé d’accorder, cette année, un programme d’appui de 3,6 milliards francs Cfa aux Ane, portant ainsi son appui à 6 milliards de francs Cfa, dans le cadre du 10ème Fonds européen de développement (Fed).

Auteur: lesoleil
Publié le: Mercredi 29 Mai 2013

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