Le candidat de la coalition Bennoo Siggil Senegaal pour la mairie de Dakar a voté un peu avant 13 H. Auparavant, il a déclaré ne pas être surpris par le retard constaté dans le démarrage du scrutin : Khalifa Ababacar Sall a trouvé "bizarre" que ces problèmes soient notés à Grand-Yoff, "chez moi", précise-t-il. A contre-courant des déclaration du responsable socialiste, Pape Samba Mboup (coalition Sopi 2009, en appoint à son "frère" Pape Momar Guèye, le maire sortant) estime que tout se passe normalement. "Il y a dix centres de vote à Grand-Yoff et ce n’est qu’ici où des dysfonctionnements sont relevés", dit-il.Sur les rotules, les électeurs commençaient à rouspéter. Ici, au centre de vote "Ecole 2" de Grand-Yoff, si ce n’est pas l’absence des membres de bureaux de vote qui est signalée, c’est la non disponibilité du matériel électoral qui l’est. Jusqu’à 12 H, aucun vote n’est effectué.
"Est-ce que vous êtes surpris par ce qui se passe dans ce centre de vote ?", la question est posée par Khalifa Ababacar Sall aux journalistes lui tendant qui son micro qui son dictaphone. Le candidat de la coalition Bennoo Siggil Senegaal prie les représentants des médias de noter que de tels dysfonctionnements soient notés "chez (lui) à Grand-Yoff".
Pendant que de son côté, Pape Samba Mboup - accompagnant le maire sortant, Pape Momar Guèye - minimise le retard ainsi qu’il suit : "Il y a dix centres de vote à Grand-Yoff et ce n’est qu’ici où des dysfonctionnements sont relevés" (sic).
Un peu avant 13 H, Khalifa Ababacar Sall vote, enfin, au bureau de vote n°3. Deux heures après que des observateurs de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar y sont passés. Le candidat de Bennoo Siggil Senegaal a, auparavant, eu un entretien avec de jeunes touristes américains (des observateurs informels !) venus du Machassussets auxquels il expliquait les défaillances dans l’organisation du scrutin.
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