Le Centre de contrôle technique des véhicules automobiles (Cctva) a démarré ses activités, hier. Désormais, tous les véhicules circulant dans la capitale dakaroise passeront faire leur visite technique dans ce centre. Visite qui portera sur le système de freinage, les dispositifs d’éclairage et de signalisation, la direction, les pneus, les polluants émis, la suspension, les essieux, les autres éléments de la carrosserie et enfin les équipements. D’un coût de 3,2 milliards de FCFA, ce centre a une capacité de contrôle de 200 000 véhicules pas an. Il comprend 8 pistes dont 5 pour les véhicules légers, 2 pour les poids lourds et une piste mixte. Et, pour des raisons de sécurité, tous les véhicules seront soumis au contrôle et «les transports en commun passeront deux fois dans l’année», précise Omar Thiam, directeur du Cctva. Pour rassurer les usagers, le ministre des Infrastructures et des Transports, Mor Ngom d’indiquer que : «les organes, dont la défectuosité conduit à la non-délivrance de l’aptitude technique du véhicule, sont les freins, la direction et l’éclairage». S’agissant du prix de ce contrôle, Omar Thiam informe que «les voitures de 0 à 9 places payent 7 000 francs Cfa, ceux de 9 à 30 places 10 000 francs Cfa et les véhicules qui transportent de la matière dangereuse, considérés comme des poids lourds payent plus de 10 000 francs Cfa». Toujours dans le but d’améliorer la sécurité routière dans le pays, des centres de visite technique, à l’image de celui de Dakar, seront construits dans les autres régions. «J’envisage l’ouverture dans les autres capitales régionales, des centres de contrôle performants, dans un futur proche», lance t-il à l’endroit des automobilistes des autres régions du Sénégal. De plus, pour les grosporteurs, le ministre a annoncé l’existence d’une antenne du Cctva de Hann à Diamniadio.
Quant aux transporteurs, ils demandent à ce qu’il y ait des mesures d’accompagnement. Lesquelles, selon Djibril Ndiaye, coordonnateur régional des transporteurs de Dakar, passent par le renouvellement du parc automobile, la réfection et l’entretien des routes, entre autres. Des mesures, d'après eux, que l'Etat devait prendre en compte avant même le fonctionnement du centre. Raison pour laquelle, Mor Ngom les invite ainsi que les organisations syndicales à se réunir autour d’une table, dans l’intérêt général. «J’exhorte les transporteurs et tous les automobilistes à s’installer dans une dynamique participative de dialogue et de concertation».
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