Cheikhna Kéïta est, selon nos confrères de La Tribune, loin d'être le seul gros bonnet de la police qui inquiète sa hiérarchie. En effet, dans la bataille fratricide que se livrent l'ex-patron de l'Office central pour la Répression du Trafic illicite de Stupéfiants (Ocrtis) et son chef, le désormais ex-Directeur général de la Police nationale (Dgpn), Abdoulaye Niang, le commissaire divisionnaire Ibrahima Diallo serait également dans le collimateur de sa hiérarchie.
En fait, il est soupçonné d'être de mèche avec Cheikhna Kéïta, pour nuire à l'ex Dgpn qui, du reste, est son successeur. Désormais, il y a certes Cheikhna Kéïta à abattre, mais également le commissaire divisionnaire Ibrahima Diallo, présenté dans le rapport de l'Inspection des Services de police comme l'instigateur de l'affaire.
L'officier supérieur de la police, Ibrahima Diallo, a été cité par l'ex chef des opérations de l'Ocrtis, le lieutenant Babacar Mbengue, comme le responsable encagoulé de la police responsable des attaques contre son successeur à la Dgpn, informe L'Obs. Nos confrères de faire par ailleurs noter qu'au moment où les hauts gradés se chamaillent aux portes de l'enfer dans un duel qui est loin d'être terminé, des agents anonymes en service dans les commissariats et postes de police du pays continuent de faire leur travail dans le plus grand professionnalisme.
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