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PISCINE PARTY A L’ATLANTIC CLUB : Les noctambules s’adonnent aux plaisirs de la débauche avant le ramadan

Auteur: Le populaire

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Sexe, drogue et perversité, les piscines party sont devenues le théâtre de la déperdition. À la mode depuis un moment, elles attirent un public singulièrement juvénile. Des danses osées, aux embrassades enflammées, les jeunes se donnent sans aucune retenue aux jeux les plus vicieux. Seule la jouissance compte et les partisans de ces nuits de folie n’ont rien de petits anges. Comme bien d’autres coins branchés de Dakar, «L’Atlantic club» a accueilli, vendredi soir dernier, des convives aux mœurs plus que vaporeuses.
 
Dakar est toujours chaud le week-end qui précède le début du ramadan. Et cette année, le ramadan devant être entamer en début de semaine, c’est un Vsd (Vendredi-Samedi-Dimanche) d’enfer que les adeptes des virées nocturnes se sont offert. Ainsi, durant trois jours, les fêtards ont rivalisé de créativités, dans les soirées privées dans des Piscine-Party et autres Beach-Party, transformés en antres de la débauche. D’ailleurs, un peu partout dans la capitale, Dakar, des lieux offrant des Piscine-Party pullulent. Parmi ces lieux, il y a «L’Atlantic Club» situé sur la corniche Ouest. 
Vendredi nuit, ce club huppé de Dakar a offert une soirée Piscine-Party à ses clients avec un tableau digne des clips américains les plus salaces. Pourtant, de l’extérieur, on ne se doute guère de ce qui se passe à l’intérieur. Même la musique n’était pas audible de l’extérieur. Hormis les personnes regroupées dehors, aucun signe ne trahissait ce qui se déroule à l’intérieur. Mais une fois le pas franchi, en pénétrant à l’intérieur, on note que la mode estivale est de rigueur en ce lieu. Shorts et débardeurs pour les hommes, bermudas, minis jupes et robes courtes pour les filles. 
Le décor est constitué d’une grande piscine lovée au milieu d’un jardin exotique, ouvert sur un bar que le public prend d’assaut, avec des serveurs débordés n’ayant même pas une minute de répit. La chasteté n’est plus de mise et les habits s’envolent pour laisser place aux maillots de bains les plus osés, les hommes se baladent torse nu, en boxer serré qui ne cache en rien leurs attributs. Les filles quant à elles rivalisaient d’ingéniosité pour paraître les plus sexy, les plus luxurieuses et les plus délurées possibles. Leurs tenues ne laissaient pas de place à l’imagination. Les deux pièces classiques sont remplacées par les strings. La mode topless avait inconditionnellement traversé l’Atlantique. À croire que leurs soutiens gorge les brûlaient, les obligeant à parader seins en l’air. 

Une ambiance favorable à toutes les dérives 
L’ambiance était au rendez-vous. Sur un fond de musique endiablée, la piscine avait été transformée en piste de danse ainsi qu’en terrain de jeux. Il n’y avait pas à choisir entre danser et se baigner, les deux allaient de pair. Le public était composé de jeunes filles et de garçons tout juste sortis de l’adolescence. Si certains voulaient faire toutes les folies avant d’entamer le mois béni, d’autres par contre étaient venus fêter leur réussite au Bac ou au Bfem. La plupart étaient en couple. Et pourtant, il était impossible de savoir dans un groupe qui est avec qui. Tout le monde dansait avec tout le monde et c’était l’euphorie générale. 
Sans fausse pudeur, les filles offraient des déhanchées torrides, les embrassades et les étreintes allaient bon train. Réunis autour d’une table en train de faire la fête, autour d’une bouteille de Vodka, ou se promenant autour de la piscine avec une bouteille de bière à la main à la recherche d’une personne seule à aborder, ces jeunes gens, garçons comme filles, attendaient d’être moins sobres pour s’adonner à toutes les coquineries envisageables. 


PISCINE PARTY A L’ATLANTIC CLUB : Les noctambules s’adonnent aux plaisirs de la débauche avant le ramadan
Des étreintes passionnées dans l’eau 
Au fur et à mesure que la nuit s’étirait( vers 3 heures du matin) la soirée pouvait véritable commencer. L’odeur des joints de chanvre indien grillés embaumait l’atmosphère et les fêtards devenaient de plus en plus laxistes. Dans l’eau, l’alcool et la drogue aidant, les couples s’adonner à un autre type de danse, essentiellement allusive et obscène. D’aucuns ne se gênaient pas pour forniquer dans l’eau, alors que d’autres partaient chercher de l’intimité dans des coins plus sombres. Ceux qui étaient trop éméchés ne pouvant s’aventurer dans la piscine s’en donnaient à cœur joie sur la terre ferme. 
Rassemblés en ligue de 5 ou plus, ils se pétrissaient les uns les autres. De loin on se croirait dans une maison close en pleine orgie. Les filles étaient sans conteste les plus emballées, elles étaient partisanes de l’effeuillage et s’accrocher aux poteaux dans des poses lascives pour prouver leur sensualité et leur érotisme aux hommes qui les mataient. Entre l’exhibitionnisme et le voyeurisme, les garçons avaient du mal à cacher leur réaction naturelle face à tous ses corps à moitié dénudés. Absolument rien d’innocent ne pouvait découler de cette soirée de folie où rien n’était tabou. Chacun était libre d’assouvir ses envies les plus perverses sans se soucier de choquer quelqu’un. 

Une fin de soirée tout aussi aguichante 
La fin des divertissements réservait aussi beaucoup de surprises. Après s’être donnés à fond, les noceurs traînaient les pieds, il y en avait qui étaient étalés sur les chaises ou par terre en attendant de retrouver l’équilibre ou bien l’emplacement de la porte de sortie. Preuve de la consommation excessive d’alcool et de drogue. Cependant, la plupart d’entre- eux devaient prendre le volant. Ceux ou celles qui avaient la malchance de devoir terminer seuls la soirée tentaient leur chance à la sortie, devant le club. Les garçons approchaient les filles pour leur proposer d’aller prendre un dernier verre chez eux. Quoiqu’ils n’étaient pas les seuls, les filles qui avaient envie de continuer la soirée ailleurs faisaient de l’auto- stop ou demandaient sans vergogne aux garçons qui les plaisaient leurs numéros. Les coordonnées échangées, la nuit du samedi pouvait déjà être programmée. 
Anne M. AGBOTON - Ramatoulay BA et Adama A KANTE (Stagaires)
Auteur: Le populaire
Publié le: Lundi 01 Août 2011

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