«Il a tiré, il y a eu mort d’homme, l’enquête se poursuit et pourquoi il serait blanchi et libéré?» Quand la nouvelle de la libération de Barthélemy Dias, le maire de Sicap-Mermoz-Sacré-cœur, arrêté dans le cadre de l’enquête de la fusillade de Boaboab, est tombée hier, la famille de Ndiaga Diouf, nervi mortellement atteint par balle, était presque dans tous ses états. Des interrogations sur cette libération imminente, fusait de partout du domicile de Ndiaga Diouf où on a longtemps fait le pied de grue avant de décrocher un entretien au téléphone avec son oncle et porte-parole de la famille, Lamine Thiam. Après une concertation avec l’avocat-conseil de la famille,
Lamine Thiam a déclaré que la famille Diouf ne se laissera pas intimider dans cette affaire. «Nous avons porté plainte et Barthélémy a été identifié comme étant le tireur, maintenant si par des manœuvres l’Etat veut le libérer, il (l’Etat) devra alors assumer», a martelé Lamine Thiam, le ton coléreux. Depuis l’arrestation du maire socialiste, les proches et amis de Ndiaga Diouf attendent impatiemment le procès devant faire la lumière sur ce meurtre. Et la libération annoncée de Barthélémy Dias a (re)plongé ce quartier dans la tourmente. Comme aux premières heures qui ont suivies le drame, quand les amis de Ndiaga Diouf avaient versé dans la menace en déclarant Barthélémy Dias «persona non grata» dans la banlieue dakaroise. ALASSANE HANNE Source L'Observateur
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