Préoccupé par « l’extrême pauvreté des populations sénégalaises », notamment celles des régions sud du pays en proie à une crise de plus de trente ans, Me Doudou Ndoye propose « une révolution économique » pour développer le pays. 

Pour le candidat de « Jammo » à la Présidentielle de 2012, cette révolution devra commencer par le changement de la loi sur le Domaine National, s'il accède la magistrature suprême du pays. « Un drame, une catastrophe ». C’est par ces mots que Me Doudou Ndoye a décrit la situation sociale que vivent les Sénégalais. 

C’est à l’occasion d’un point de presse tenu ce vendredi 17 février à Kolda après une tournée qu’il a effectuée dans les régions sud du pays. A en croire le candidat de « Jammo », ce périple lui a permis d’apprendre beaucoup sur les conditions de vie des populations rencontrées notamment celles de la Casamance naturelle où sévit une guerre de plus de trente ans avec à la clé une kyrielle de souffrances qui ont pour noms : « pauvreté, chômage chronique, enclavement » entre autres. 

De façon plus spécifique, « les régions sud ont été laissées en rade voire oubliées par les politiques de développement menées par le régime actuel », alors que la Casamance regorge « de potentialités énormes ». 

Ainsi, Me Doudou Ndoye qui se veut « le candidat de l’espoir » entend mettre en œuvre sa révolution économique pour sortir le pays de « ce tableau sombre » si les Sénégalais lui font confiance le 26 février prochain. 

Pour démarrer cette révolution, Me Ndoye va poser comme premier jalon la modification de la loi sur le domaine national pour rendre la terre aux vrais producteurs en lieu et place « des paysans de dimanche » évoluant dans des programmes tels que la Goana et le plan Reva qui, selon Me Ndoye, n’ont pas permis au pays de décoller économiquement. 

Il s’agit concrètement pour ce candidat à la Présidentielle, de mettre sur pied à travers la révolution qu’il prône, des projets agropastoraux pour créer des richesses et des emplois afin de faire reculer la pauvreté et le chômage dans le pays. 

Ismaïla MANSALY (APPEL)