LE PLUS. Facebook entre ce vendredi à la bourse de New York (Nasdaq). Le réseau social propose 421 millions de titres à 38 dollars. Avez-vous prévu d'acheter ? Est-ce seulement une bonne idée ? On fait le tour de la question.

Ce vendredi 18 mars, Facebook fait son entrée en bourse. Le réseau social pourrait être valorisé jusqu'à 104 milliards de dollars. Intéressé ? Inquiet ? Vous vous en fichez ? Voilà pourquoi vous ne devriez pas, en moins de deux minutes. 

 Acheter des actions Facebook : pourquoi, comment ?

 Mode d'emploi. Si vous avez l'âme d'un boursicoteur, vous pouvez vous procurer des actions Facebook par votre courtier en ligne ou votre banque. Pour les épargnants français, il ne sera possible d'accéder aux titres Facebook qu'une fois la société introduite. Soit ce vendredi à 15h30 (heure française).

 Combien ça coûte ? L'action est introduite à 38 dollars. Il y a 421 millions de titres à pourvoir.

 Pourquoi faut-il acheter ?

1. Ça peut monter, et fortement, dès le premier jour : certains experts jugent déjà que toute hausse de moins de 50% serait décevante.

2. C'est la plus grosse entrée en Bourse pour une entreprise de la net-économie, bien au-delà de Google en 2004.

3. Avoir des actions Facebook, c'est un peu rejoindre les fondateurs et les premiers salariés à avoir rejoint la start-up, payés en actions et aujourd'hui milliardaires.

Pourquoi ne faut-il pas acheter ?

1. Ça peut aussi vite retomber : de nombreux analystes ont mis en garde contre tout emballement et le titre pourrait atteindre une hausse modeste voire arriver en dessous de son prix de lancement, comme cela fut le cas pour Groupon.

2. Facebook en bourse, cela ouvre la porte à la gestion par les actionnaires, comme l'analyse le co-fondateur d'Apple. Donc, maximisation des profits. Encore plus de pub et, pourquoi pas, des options utilisateurs payantes ? Avez-vous vraiment envie de participer à ça ?

3. Au faut, la pub, ça rapporte ? Moyen. Le chiffre d'affaire de Facebook décélère et le réseau social n'arrive pas a générer de revenus depuis les appareils mobiles (smartphones et tablettes). Pis : d'après General Motors, les publicités sur Facebook ont un impact minime. Le géant automobile y a stoppé ses campagnes. Alors, vous achetez ou pas ?

À vous de juger !

- Êtes-vous intéressé par des actions Facebook ?

- Redoutez-vous que l'entrée sur le marché signe un changement de philosophie du réseau social (comme sa pleine gratuité) ?