Candidat dans la commune de Biscuiterie pour les élections locales à venir, Bassirou Seck, leader du mouvement «Gem sa reew» a convié la presse dans un hôtel de la place pour interpeller le président Macky Sall. Bassirou Seck ne demande pas moins que les départs du ministre de la Bonne gouvernance, Abdoulatif Coulibaly du gouvernement. Et aussi de Souleymane Jules Diop, membre de la communication de la présidence.A en croire le jeune leader, «Abdoulatif Coulibaly a heurté la conscience de toute une communauté (les mourides : ndlr)» lorsqu’il a parlé du défunt Khalife général des mourides, Serigne Saliou Mbacké qu’il avait désigné sa prononcer le vocable «serigne». Alors que Souleymane Jules Diop, selon Bassirou Seck toujours, «a été le premier à se signaler par des propos discourtois, des propos déplacés à l’endroit du porte-parole des tidianes», Serigne Abdoul Aziz Sy Junior.Suffisant pour interpeller également l’Assemblée nationale, qu’il invité à l’examen d’un projet de loi en vue d’ «interdire que les politiques mènent dans leurs discours les noms des marabouts», suggère-t-il, tout en invitant aussi à faire le distinguo entre «les vrais et les faux marabouts».La pétition qui a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures, ambitionne d’atteindre les «500 000 signatures pour obtenir leur départ du gouvernement», a déclaré l’ancien élève, disciple et proche de Serigne Saliou Mbacké, Bassirou Seck qui dit avoir été éduqué par le marabout et défunt khalife de Touba. Toutefois, précise-t-il, «si Latif et Jules Diop présentent des excuses publiques, je déchire la pétition tout de suite et je les considère comme je ne les avais jamais considérés».Parce que «Macky a quitté Wade sans jamais le dénigrer », a renchéri le jeune leader qui brigue la mairie de Biscuiterie pour succéder à Doudou Issa Niasse. Ce dernier, reconnaît-il, « a beaucoup fait pour la commune de Biscuiterie», «une commune qui manque de tout, extrêmement pauvre», fait remarquer une journaliste. «Je peux faire plus et mieux que Doudou Issa Niasse, surtout dans le domaine de l’éducation et de la sécurité». «En termes de moyens, j’ai les investissements et les personnes pour me soutenir », dit Bassirou Seck sans dévoiler le budget "conséquent" qui lui permettra, rassure-t-il, «de coiffer au poteau tous ses concurrents».