Auteur d'un doublé cette semaine en Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic reste l'homme fort du PSG cette saison. Avec une influence, sur et en dehors du terrain, toujours plus importante. Un leader. Charismatique. Parfois irritant à l'image de son geste à l'égard du banc toulousain samedi dernier en mimant un coup de pistolet avec sa main droite. Souvent majestueux et ébouriffant. Mercredi soir, contre Benfica en Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic, auteur de deux buts et à l'origine du troisième, n'a fait que confirmer son statut. La star du PSG, c'est lui. Et rien que lui. Avant le choc face à Marseille dimanche, le colosse suédois reste l'arme fatale d'un Paris plus joueur, davantage maître de son sujet.Certes, son efficacité devant le but en Ligue 1 est bien moindre que la saison passée. A la même époque, il totalisait déjà 9 réalisations (dont 2 au Vélodrome qu'il retrouvera dimanche soir), contre seulement 2 aujourd'hui. Mais son influence dans l'animation offensive n'en demeure pas moins importante. «C'est positif parce qu'il n'y a pas seulement un buteur. On a Cavani et d'autres, ça rend l'équipe plus forte», a-t-il d'ailleurs fait remarquer cette semaine.Paris n'est plus seulement dépendant du froid réalisme du meilleur buteur de Ligue 1 la saison dernière (30 buts, une première depuis Jean-Pierre Papin en 1989-1990). «L'équipe doit être une machine qui tire le meilleur de chaque joueur», insiste-t-il. Et dans ce système pour l'heure plutôt bien huilé, Ibrahimovic apparaît davantage comme une courroie de transmission. Un formidable accélérateur de particules où son aisance technique et son sens de la passe font des merveilles. Un joueur totalement libre, qui occupe toutes les zones du terrain.