Même sur des béquilles, Baboye reste un vrai lion et compte défendre ses intérêts jusqu’au bout. Même s’il prétend qu’il n’a rien à dire et que c’est son manager qui s’en charge, il prévient que personne ne pourra le faire changer d’avis, une fois sa décision prise.

De son côté, Ness laisse son manager, Max Mbargane, s’en occuper, et ce dernier ne s’est pas fait prier. Car même s’il est proche de Gaston Mbengue, Max Mbargane déclare d’emblée : « Gaston Mbeugue et moi avons des relations de travail très sérieuses. Tout ce que je dois faire dans le cadre du travail, je le fais comme il se doit. (…) De même que je suis donc le manager du lutteur Ness, je suis donc appelé à défendre les intérêts de mon lutteur. Ici, les choses sont claires car j’estiqme que le lutteur a rempli son contrat depuis le dimanche dernier. Et puis le CNG a annulé le verdict, je ne suis pas d’accord parce que dés que le lutteur met ses pieds au stade, le combat commence. S’il vient en retard, s’il commet une faute, ou si l’un de ses accompagnateurs en commet, il est sanctionné pécuniairement. Donc, le combat Ness/Babaoye est fini le dimanche dernier. Nous n’attendons que le reliquat de cachet. (…) Maintenant, si Gaston Mbeugue veut réorganiser le combat, alors on doit discuter un autre cachet. » 

Il faut préciser que le remboursement des tickets des téléspectateurs n’a jamais été évoqué encore, donc si toute fois il devait y avoir un nouveau combat, comme le souhaite Gaston Productions, sans payer un nouveau cachet, seuls les supporters vont payer deux fois l’entrée, et les lutteurs vont dépenser une nouvelle fois de l’argent pour leur préparation (mystique et physique). 

Après l’affaire Eumeu/Luc qui est jugé au tribunal, on risque d’y retrouver bientôt d’autres lutteurs si une solution n’est pas trouvée. 

Source Arenebi.com