Nous vous faisions part des "frustrations" de Birahim Seck du Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans une précédente publication. L'institution a réagi à la sortie de ce dernier qui, refusant de voter le budget du Cese, indexait le fait que la présidente soit en même temps ordonnateur des dépenses et qu’elle et ses vice-présidents refusaient de faire une déclaration de patrimoine. C’est le service de com’ qui a fait parvenir à nos confrères de L'Enquête un courriel dans lequel il explique que le refus de donner la parole à Birahim Seck à la plénière du Cese « est consécutif à deux décisions souverainement et démocratiquement prises ». C’est d’abord la commission restreinte chargée d’étudier le projet du Règlement intérieur du Cese qui « a rejeté la proposition pour que la présidente et les vice-présidents fassent une déclaration de patrimoine » faite par Monsieur Seck, qui « a aussi marqué son désaccord sur la dévolution du budget ». Ensuite, selon toujours la même source, c’est en assemblée plénière que « le conseiller Amadou Kane proposa une motion préjudicielle à l’entame des travaux de l’assemblée ». Motion « qui consiste à ne pas donner la parole aux membres de la commission restreinte ayant amendé le projet du Règlement intérieur ». Cette motion sera adoptée « à la majorité absolue », rappelle M. Sene, du service de com', qui conclut en soutenant que « toute explication, autre que celle décrite ci-dessus, est mensongère et n’honore pas son auteur ».