L’héritage culturel sénégalais se pervertit de jour en jour avec les nouvelles danses et clips qui égalent les scènes obscènes des bars de striptease américain. Le « Yuza », « Goana », « Mima » l' ont remporté sur le « Ndawrabine », le « Dagagne » et le « Yaba composeé » qui étaient les principales danses jadis pratiquées dans notre pays.
Maintenant la gent féminine court les vidéos clips des artistes pour trouver un mari et les danses obscènes et satanités font l’affaire des chanteurs sans aucune inspiration. Être artiste, compositeur ou danseur devient ainsi la préoccupation majeure de certaines personnes en quêtes de statut social. Chacun veut devenir chanteur sans être griot ni « Gawlo ». Des lors, les artistes ne prennent plus le temps de faire des recherches sur les principales préoccupations des mélomanes. La majeure partie des albums qui sont sur le marché n’évoque que trois thèmes principaux : Amour, les Marabouts et les Mères.
Pour eux l’amour est la principale préoccupation des jeunes d’aujourd’hui, car pour se faire une place sur la scène musicale sénégalaise, il suffit tout simplement d’interpréter un des thèmes cités tantôt, accompagnés d’un « Mbalax » pur et dur. Si un promoteur te fait confiance et accepte de faire la promotion de l’album, le clip apparait sur le petit écran avec le maximum de jeunes filles qui servent de pots aux roses ou de décoration pour rendre le clip « hard ». Ces dernières en profitent d’ailleurs, si les retombées financières ne suivent pas à servir un partenaire qui pourra subvenir aux besoins. Beaucoup de célébrités profitent de ces clips pour choisir leurs enquêtes comme dans un marché de friperie. Et ce n’est suprêmement pas les naïves et prétentieuses qui refusent les avances d’un homme riche prêt à se jeter sur leurs pieds. Pour réaliser leur forfait, elles mettent toutes les chances de leurs côtés, et se frottent le corps en remuant les fesses et les seins. Une sorte de « Striptease ».
Maintenant, il est facile d’être chanteur au Sénégal même si tout le monde ne mérite pas ce titre. Les clips confectionnés par ces apprentis stars participent ainsi pour beaucoup a pervertir la société sénégalaise, avec des numéros les plus obscènes les unes que les autres.
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