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La dette extérieure de l’Éthiopie réduite de $23 à 4,5 Mrds

Auteur: Apanews

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Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que la dette extérieure de l’Éthiopie, qui s’élevait à 23 milliards de dollars il y a six ans, a été ramenée à 4,5 milliards de dollars à la suite d’un rééchelonnement réussi.

« L’économie croît sans recours à des prêts étrangers », a déclaré le chef du gouvernement devant la Chambre des représentants du peuple, la chambre basse du Parlement, ce mardi.

« Nous avons bâti un système qui repose sur la capacité propre de l’Éthiopie », a-t-il ajouté.

M. Ahmed a livré une défense appuyée de son programme de réformes économiques, présentant l’Éthiopie comme un pays ayant tourné la page des années de crise.

Il a indiqué que son gouvernement avait dépensé 440 milliards de birrs en subventions afin de stabiliser l’inflation, aujourd’hui ramenée à 11,7 %, son niveau le plus bas depuis le lancement de son programme de réformes.

La majeure partie de ces fonds, a-t-il précisé, a été consacrée au carburant, aux engrais et aux salaires du secteur public.

« Nous avons mobilisé tous les leviers possibles pour alléger le coût de la vie », a-t-il déclaré aux députés, attribuant la décélération de la hausse des prix aux programmes d’alimentation scolaire et au resserrement monétaire.

Le Premier ministre a également salué le succès du programme de réformes économiques nationales (Homegrown Economic Reform), lancé en 2019 pour corriger les déséquilibres macroéconomiques et moderniser l’économie.

Selon lui, les recettes publiques, qui s’élevaient à 170 milliards de birrs au lancement des réformes, devraient atteindre 1 000 milliards de birrs cette année. Il a ajouté que l’économie éthiopienne devrait enregistrer une croissance à deux chiffres.

Toutefois, les critiques estiment que le discours du Premier ministre s’inscrit dans une rhétorique habituelle : celle d’une célébration des chiffres macroéconomiques sans réelle explication sur la répartition des fruits de la croissance ou sur l’impact du service de la dette sur les ménages.

Si l’inflation ralentit, soulignent certains analystes, les prix de l’alimentation et des loyers restent élevés, et les augmentations salariales dans le secteur public sont en partie absorbées par la flambée du coût de la vie urbaine.

Auteur: Apanews
Publié le: Vendredi 31 Octobre 2025

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