"Tous les trafiquants de crack sont des Sénégalais" : L'affaire Éric Zemmour devant la justice ce vendredi
Le polémiste et homme politique d'extrême droite, Éric Zemmour, est attendu ce vendredi 19 décembre 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris. Il doit répondre de chefs d'accusation de « provocation publique à la haine » et d'« injure publique » suite à des déclarations ciblant la communauté sénégalaise.
L'affaire remonte au printemps 2021. Lors de l'émission Face à l'info diffusée sur CNews le 13 mai, Éric Zemmour avait affirmé en direct : « Je n'ai pas dit que tous les Sénégalais sont des trafiquants. J'ai dit tous les trafiquants de cracks sont des Sénégalais ». Ces propos, réitérés sous différentes formes en mai 2021 et mars 2022, avaient suscité une vague d'indignation.
Le procès fait suite à une plainte déposée en mai 2022 par l'association Maison des Potes. Pour les parties civiles, le candidat à la présidentielle de 2022 a sciemment fait de la communauté sénégalaise un « bouc émissaire » durant sa campagne électorale. L'association appelle aujourd'hui au soutien des citoyens pour dénoncer ces « provocations à la haine raciste » et ces « injures » proférées sur un canal de grande écoute.
Cette audience au Palais de Justice de Paris "s'annonce technique et les débats musclés", renseigne Me Ousseynou Babou un des avocats de la partie civile. En effet, le tribunal doit débattre en priorité de l'exception de nullité soulevée par les avocats d'Éric Zemmour. Cette stratégie de défense vise à faire annuler la procédure avant même que le fond de l'affaire — à savoir le caractère haineux ou non des propos — ne soit examiné par les juges.
our la communauté sénégalaise et les associations de lutte contre le racisme, l'enjeu dépasse le simple cadre juridique : "il s'agit de marquer une limite claire à la parole médiatique lorsqu'elle stigmatise une nationalité entière", lance Me Babou.
Commentaires (21)
Il a été laissé libre et en toute impunité dans ce pays avec des contrats SAPCO sous l'ancien régime pour construire des résidences et tenir un commerce . Dans un pays normal , l' Etat protège ses citoyens en l'enfermant pour la peine de 7 ans requise en France . Rien de tout cela . Pire , malgré des infractions financières et criminelles (Epinglé par le CENTIF en 2021) , mandat européen en 2013 , mandat d'arrêt sénégalais pour sa belle -fille et son fille enfui en France pour escroquerie et blanchiment , le promoteur immobilier continue d'exercer en toute impunité avec son lots de procés au tribunal de Mbour avec d'honnêtes citoyens Dans ce pays nul ne lui demande de décliner son identité. S'il est sénélais , sa nationalité est frauduleuse . Un épris de justice ne doit pas en bénéficier dans notre pays . Un délinquant de cette taille ne doit même être écouté par la justice qui lui permet de jubiler dans ce pays . Un tel délinquant sa place est la prison . Il est dangereux de lui permettre de tenir un commerce . L'Etat ne doit il pas protèger ses citoyens face à des escrocs ?
Ndeysane au Senegal c'est tout autre chose. Le racisme prend des proportions extrement grave. On se le permet à tout va, sur les plateaux, dans les commentaires, même en pleine rue ... Et personne pour denoncer, même pas un SOS racisme, est ce que ça existe au Sénégal "ferme ta gueule, ça ne te plait pas, rentres chez toi". "Amadou Pitah Ba" "Ndringue", "Niack sauvage" "les sale Naar", "Touba sal colon" et tout le monde trouve ça normal, grawoul, ce n'est rien ... En France on se la joue : il s'agit de marquer une limite claire à la parole médiatique ....
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