Calendar icon
Tuesday 07 October, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Concours ENA : Les arabophones réclament la réouverture du concours professionnel et l'augmentation de leur quota

Auteur: Cheikh CAMARA (Correspondant à Thiès)

image

Concours ENA : Les arabophones réclament la réouverture du concours professionnel et l'augmentation de leur quota

Après ses courriers restés sans réponse et le délai de grâce accordé au nouveau gouvernement, le Mouvement des arabophones du Sénégal (MAS), lors d'une réunion, a rappelé son engagement pour le développement harmonieux du Sénégal et demandé l'organisation d'assises nationales arabo-islamiques, à l'instar des celles des Daaras. Des assises qui, selon le coordonnateur Souleymane Gadiaga, visent à évaluer l’enseignement arabo-islamique pour mieux comprendre les problèmes et proposer des solutions appropriées. 

En attendant d’avoir une université arabo-islamique, qui est une vieille doléance, le MAS insiste sur la nécessité d'ouvrir des départements d'arabe dans toutes les universités publiques du Sénégal pour promouvoir la langue arabe et la culture islamique, l’ouverture d’un département d’arabe au SEFS/UGB, à l’instar de la FASTEF.

Souleymane Gadiaga et ses camarades appellent également les autorités à permettre aux arabophones d'accéder aux formations professionnelles qualifiantes, afin de servir l’État avec transparence, compétence et esprit de responsabilité. 

Ils demandent aussi l'augmentation du quota des arabophones au concours de l'École nationale d'administration (ENA) et la réouverture du concours professionnel aux arabophones.

Le MAS, qui renouvelle son engagement pour la promotion des droits et intérêts des arabophones, dénonce l'absence de prise en compte de leurs préoccupations par les institutions compétentes. Il lance un appel solennel à tous les arabophones, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, pour s’unir et renforcer leur cohésion autour des causes essentielles, dans l’intérêt supérieur de la communauté et pour la dignité, la souveraineté intellectuelle et morale du Sénégal.

Pour rappel, le MAS est un cadre qui milite pour la prise en charge des problèmes des arabophones et œuvre pour leur insertion professionnelle, l'amélioration de leurs conditions de vie...

Auteur: Cheikh CAMARA (Correspondant à Thiès)
Publié le: Lundi 06 Octobre 2025

Commentaires (13)

  • image
    #### il y a 15 heures

    La langue officielle, c'est pas l'arabe. Point barre. Vous ne pouvez pas aller faire la langue de votre choix et venir l'imposer à l'administration. Pourquoi pas aussi au anglophones, wolofophones, sonikephones ? Ils leurs locuteurs sont aussi Sénégalais.

  • image
    Darkpenguin il y a 14 heures

    On voit bien que ces arabophones non pas le soucis l'utilité du service public en esprit comment des gens qui ne peuvent pas lire les documents officiels, les contrats entre particuliers et les décisions des tribunaux et autres réclament une sélection parmi eux pour servir l'administration centrale. Ils ont opté pour une langue étrangère qui n'est pas utilisée aux Sénégal qu'ils mesurent avec humilité les conséquences de leurs choix.

  • image
    Diouf il y a 13 heures

    Malheureusement vous faites la confusion entre la langue et des compétences être un arabophone n'es pas synonyme d'ignorer les sciences humaines. Pour ton information la connaissance n'es pas du tout Hélène et considère les arabophone comme des illettrés où des hommes religieux c'est une véritable déforestation intellectuelle. Rendez vous dans les années à venir.

  • image
    Diop il y a 15 heures

    Qu'est-ce qu'un arabisant va faire dans notre administration ? Passez son temps à prier? Demander une petite mosquée dans chaque bureau de l'administration pour qu'il puisse y diriger les prières quotidiennes ? Soyons sérieux avec ls nation. Quand on opte pour les langues étrangères (excluant le français langue officielle) on peut faire de l'enseignement dans les écoles et universités, de l'interprétation, de la communication dans les ambassades et autres organismes internationaux. Juste ça, la vie ce sont des choix qu'on assume.

  • image
    ngary il y a 14 heures

    leur vocation première c'est de s'occuper des questions religieuses et de l'enseignement de l'arabe dans les écoles pas d'entrer dans l'administration. Même dans la diplomatie ils ont de sérieux problèmes. Je me rappelle de l'ambassadeur cheikh tidiane sy dabakh qui a été nommé par complaisance au qatar, à part parler un arabe primaire il ne savait rien faire d'autre. Macky s'en est rendu compte au cours d'une visite et l'a limogé.

  • image
    Lo il y a 14 heures

    Comprendre l rabe seulement comme langue ne suffit pas. Il faut d'abord comprendre le français. Il y a beaucoup d'arabisants qui parlent bien le français.
    Docteur Djim Drame en est un exemple.
    Allez apprendre le français.
    La langue officielle du Sénégal est toujours le français.

  • image
    😎 il y a 14 heures

    Ces gens se fichent du monde avec le populisme ils ont de beaux jours devant eux

  • image
    L'enseignant en vacances il y a 14 heures

    A lire les commentaires on se rend compte que vous ignorez a quel point l'administration est large. Des arabisan l'administration a en a besoin pour le corps diplomatique dans nos nombreuses représentations dans les pays arabes. Nous avons besoin de conseiller diplomatique et chancelier dans nos ambassades se trouvant dans les pays de langue arabes.

  • image
    Vvco il y a 14 heures

    Arrêtez de nous pomper l'air. Déjà le fait qu'un quota vous sois octroyé est une discrimination qui ne dit pas son nom.

  • image
    Izo il y a 13 heures

    Il faut surtout arrêter des profils seulement littéraires à l'ENA. Il faut recrutervdes ingénieurs dans tous les domaines et les former aux finances publiques. Si on veut une administration moderne.

  • image
    KKKK il y a 13 heures

    @Lenseignant en vacances

    Il y a (ou il y avait) un département (ou une UFR) d’arabe à l’Université de Dakar. Ceux qui y étudient ou y enseignent ont obtenu le même baccalauréat que celui délivré à l’issue d’un cursus dans n’importe quel lycée du Senegal. Ils possèdent le même niveau de maîtrise du français que n’importe quel étudiant ou enseignant des départements d’anglais, d’espagnol, d’histoire ou d’autres disciplines.

    Eux, sont parfaitement capables de faire le travail dont tu parles, sans avoir besoin de ce passe-droit que réclament ces arabisants auteur de ce texte que publie Seneweb et qui sont dans le meilleur des cas, formés, entre guillemets, dans les “universités” du Caire ou d’Arabie Saoudite. Ces universités ne valent souvent rien.

    J’ai moi-même enseigné les mathématiques en Arabie saoudite. Mes collègues étaient des Européens qui, pour la plupart, n’avaient même pas de doctorat. J’y suis resté un an avant de partir, car le niveau était beaucoup trop bas. C'est la seule raison qui m'a fait partir. Car plus j'y restais, plus je risquais de ne plus pouvoir me reinserer dans une vraie universite. Et pourtant, j’étais très bien payé, logé gratuitement et totalement exonéré d’impôts. C’était une “vraie” université, sur le papier du moins. Mais ca ne valait rien, a fortiori ces universites d'arabisants...

    Je doute donc sérieusement de la qualité des institutions de ces pays où vont se former certains de nos arabisants. D’ailleurs, ils sont si peu rigoureux que lorsque j’ai démissionné, ils ont continué à me verser mon salaire pendant douze mois, en m’envoyant chaque mois un courriel : “Professeur, quand est-ce que vous revenez ?” Je ne répondais même pas.

    Il serait tout simplement inimaginable dans un pays européen qu’on démissionne en bonne et due forme et qu’on continue de percevoir son salaire. C’est dire le manque de rigueur de ces gens… Si j'avais un pouvoir de decision au Senegal, je ne mettrais pas l'administration aux mains de jeunes formés dans ces soi-disant universités sans m'etre serieusement assure de leur niveau.

  • image
    MENTEUR il y a 13 heures

    vraiment tu as l'imagination fertile ! Pourtant enseigner l'arabe au Sénégal serait un plus pour le pays

  • image
    Kamou il y a 12 heures

    Qu'est-ce qui te prouve qu'il ment ?

  • image
    KKK il y a 12 heures

    En Arabie Saoudite, ce n’est pas comme aux Émirats ou au Qatar. Le niveau y est connu pour être faible. Beaucoup trop d’étudiants souhaitent faire un MBA, assurés ensuite d’obtenir de bons postes. Ils ne veulent pas se lancer dans les domaines comme les mathématiques, la physique, la biologie ou les technologies. Ces disciplines sont généralement confiées à des enseignants occidentaux ou asiatiques. Du moins, c’était le cas lorsque j’y enseignais, il y a plus de 15 ans. C’était le deuxième poste de ma carrière. Je n’ai aucun intérêt à enjoliver les choses ici. Personne ne me connaît, et je ne compte pas y retourner de sitôt.

  • image
    KKK il y a 12 heures

    Personne ne me connaît, et je ne compte pas y revenir ici de sitôt. C'etait juste un partage.

  • image
    Kamou il y a 12 heures

    Il y a une filière arabe à l'université de Dakar, comme il y en a pour pas mal d'autres langues et ce, depuis toujours. C'est un vivier siffusant pour la diplomatie. Pas besoin de quota pour les Oustaz.

  • image
    Alex il y a 11 heures

    Quota des arabophones au concours de l'École nationale d'administration (ENA) . Non mais je reve ou quoi. La selection doit etre basee uniquement sur le merite intellectuel! Dans quel pays est on? Sheeeeuuuuu

  • image
    Alex il y a 11 heures

    Allez passer le concours comme tout le monde. Et je vous conseille de maitriser le Francais avant de vous y aventurer. Y'aura pas de questions en arabe. Voila.

  • image
    fierté il y a 10 heures

    oui je suis partant vous nous mépriser nous les arabisants et c'est pas surprenant cette mentalité de nos compatriotes qui nous considèrent comme des analphabètes.

  • image
    Seck Ousmane il y a 4 heures

    Les arabisants du Sénégal ont démontré, à travers l’expérience, leur capacité exceptionnelle à contribuer de manière décisive au sein des institutions de l’État. Leur marginalisation ou leur absence des postes de décision n’est autre qu’un signe de carence pour le pays, car ils représentent des compétences réelles, porteuses d’une double culture : enracinée dans la tradition arabo-islamique tout en étant pleinement intégrée dans le contexte sénégalais. Ils disposent ainsi des clés intellectuelles et sociales nécessaires pour bâtir des passerelles entre les composantes de la société et impulser un véritable développement culturel et social.
    À ceux qui méprisent les arabisants, il suffit de se rendre à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour constater leur rôle déterminant. À la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, le Département d’Arabe s’impose comme un pilier incontournable : il est impossible de parler de cette faculté sans mentionner la langue arabe et ceux qui la portent. Voilà un témoignage concret qui devrait suffire à dissiper toute vision dévalorisante.
    Comparer la langue arabe aux langues étrangères relève d’une obsession et d’un faux parallèle. L’arabe au Sénégal n’est pas une langue importée parmi d’autres : elle est profondément enracinée dans la société par sa dimension religieuse, sociale et culturelle. Contrairement à l’anglais, par exemple, qui peut avoir un poids économique ou diplomatique, l’arabe touche au cœur même de l’identité nationale et spirituelle.
    Ainsi, les arabisants ne sont pas inférieurs aux autres élites : ils constituent, au contraire, une composante essentielle de l’édifice national. Les marginaliser, c’est appauvrir le pays et renoncer à une richesse humaine et intellectuelle inestimable.
    Je suis moi-même arabophone, et je parle l’arabe aussi bien que le français. Je maîtrise également d’autres langues comme l’anglais. Pourtant, je vois souvent des personnes qui osent comparer l’arabe à l’anglais alors qu’elles ne sont même pas capables d’aligner une phrase correcte en arabe, ni parfois en français.
    Les arabophones, eux, possèdent cette richesse linguistique multiple : l’arabe, langue de leur culture et de leur foi ; le français, langue officielle et académique ; et souvent l’anglais, langue de communication internationale. Cette polyvalence prouve que nous ne sommes pas en retard, mais bien en avance, et que nous incarnons une ouverture intellectuelle indispensable pour l’avenir du Sénégal.

  • image
    Alex il y a 1 heure

    Ton charabia a ete long, insipide et a cote de la plaque. Hors sujet! Alors revenons a l'essentiel qui nous preoccupe: Allez passer le concours comme tout un chacun. Si vous etes aussi savants que tu le pretends, alors pourquoi quemander un quota du faible? Li moy wakh dji. Equite! Passez le concours et si vous etes plus malins que l'idiot du village, vous devriez rafler la mise. Li rek leu.

Participer à la Discussion