Dixinn : le train de Rusal fauche mortellement un homme d’une cinquantaine d’années
Un drame s’est produit dans la matinée de ce vendredi 7 novembre 2025, dans le quartier Dixinn-Gare, commune de Dixinn, où un homme d’une cinquantaine d’années a été mortellement percuté par un train minier de la société Rusal en partance pour Fria.
Selon les premières informations recueillies sur place, la victime – encore non identifiée – aurait été broyée par le train alors qu’elle se trouvait sur les rails. Alertés, les agents de la gendarmerie de Dixinn et le président du conseil de quartier se sont rendus sur les lieux pour sécuriser la zone et tenter d’élucider les circonstances exactes du drame.
À proximité du corps, les autorités ont retrouvé un sac noir, une paire de chaussures et divers objets personnels.
« En fouillant le sac, nous avons découvert deux paires de ciseaux, des comprimés, un chapelet, quelques habits et un carnet contenant plusieurs numéros », a confié un agent sur place.
Les appels effectués à partir de ces numéros n’ont malheureusement pas permis d’identifier la victime.
Des témoins racontent que l’homme revenait du marché de Dixinn et longeait les rails, tenant des cartons à la main. Il se serait ensuite arrêté au milieu de la voie ferrée, immobile, malgré les cris d’alerte lancés par les passants et les vigiles postés à proximité.
« Certains lui jetaient même des cailloux pour le faire réagir, mais il n’a pas bougé. Le temps pour lui de regarder devant, c’était trop tard : le train l’a décapité », témoigne Aïcha Bangoura, marchande témoin du drame.
Le président du conseil de quartier de Dixinn-Gare, Ismaël Fatou Camara, confirme l’incident.
« Nous étions en réunion quand on nous a informés qu’un homme venait d’être broyé par le train de Rusal. Nous avons aussitôt alerté la gendarmerie. Le corps était méconnaissable. Nous l’avons recouvert avec des cartons en attendant les services compétents », explique-t-il, avant de rappeler :
« Nous sensibilisons régulièrement les habitants sur les dangers de circuler le long des rails, mais malheureusement, beaucoup n’écoutent pas. »
Au moment où les journalistes quittaient les lieux, le corps décapité se trouvait toujours sur place, en attendant l’arrivée de la police scientifique pour les constats d’usage.
Commentaires (1)
Comme si tout le monde connaît Dixinn. C'est vraiement nul comme article de presse
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