Guinée - Présidentielle 2025 : Le compte à rebours se resserre, plus que 14 jours pour les candidats
Le compte à rebours s’accélère pour les prétendants à l’élection présidentielle guinéenne de 2025. Alors que les électeurs sont appelés aux urnes dans 69 jours, le 28 décembre 2025, les candidats ne disposent plus que de 14 jours pour déposer officiellement leur dossier de candidature.
Selon l’article 128 du Code électoral, « les candidatures sont déposées au greffe de la Cour constitutionnelle (remplacée pour le scrutin présidentiel par la Cour suprême) 55 jours au plus tard avant la date du scrutin ».
Ce délai légal met désormais la pression sur tous les acteurs politiques désireux de briguer la magistrature suprême.
À ce jour, une soixantaine de candidatures ont déjà été annoncées auprès de la Direction générale des Élections (DGE). Toutefois, une question reste au cœur des débats : celle de la candidature du général Mamadi Doumbouya.
Bien que la nouvelle Constitution, adoptée le 21 septembre 2025, ait levé les obstacles juridiques qui pouvaient entraver une éventuelle candidature du chef de l’État, ce dernier entretient toujours le suspense.
Dans les rues de Conakry, cette attente nourrit l’impatience populaire. De plus en plus de mobilisations citoyennes appellent ouvertement le général à se déclarer candidat. Ce lundi 20 octobre, des femmes ont bloqué l’autoroute au niveau du pont Madina pour exiger son officialisation. Un mouvement similaire avait déjà eu lieu à Kaloum, le week-end dernier.
Malgré cette pression populaire, le général Doumbouya semble garder le contrôle de son calendrier politique. Cependant, selon certaines indiscrétions, le chef de l’État pourrait mettre fin au suspense et officialiser sa candidature dès cette semaine.
Le compte à rebours est lancé.
Commentaires (4)
doumbouya répondant à Alain Foka : "Je ne me présenterai à aucune élection..."
Parfois, j'ai du mal à comprendre la logique des élections en Afrique. Pourquoi organiser des scrutins qui engendrent un tel gaspillage d'argent et de temps alors que, dans bien des cas, l'issue est connue d'avance ? Je l'ai souvent répété : dans de nombreux pays africains, il ne s'agit pas de véritables élections, mais plutôt d'une alternance de coups d'État et de régimes dictatoriaux.
Des cancres et incultes à la tête de nos Etats riches, jeunes et avec plein de cadres. Nous continuons à crever
Il va se représenter et va gagner l'élection présidentielle. L'africain quand il goûte au pouvoir, il oublie ses promesses.
Sonko avait promis de supprimer les fonds politiques (caisses noires). La suite on l'a connait, il s'est servi plus que les anciens présidents avec 9 milliards par an soit 750 millions par mois.
Ils sont tous des menteurs, manipulateurs et pouvoiristes.
l'Afrique restera toujours le dernier des continents.
C'etait juste ca l'interet de ton post! S'attaquer a Sonko qui t'a certainement prive de tes privileges. Mais tu vas encore souffrir mon ami.
Je ne suis pas guineen,aïs Doumbouya mérite de continuer son œuvre, il est entrain de soigner les maux des guineens ,il ya de véritables changements en Guinee depuis son arrivée au pouvoir
Merci la bas
Un compte à rebours ne se "resserre" pas! Il s'enclenche par exemple...
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