Le Premier ministre et chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, a accompli ce dimanche 21 septembre 2025 son devoir civique à l’occasion du scrutin référendaire. Accompagné de ses enfants et de ses proches, le Premier ministre a glissé son bulletin dans l’urne au Groupe Scolaire Joseph Benjamin Laurence 1 (JBL), situé dans le quartier Lambanyi Waréya, non loin de son domicile.

Une étape très importante pour l’histoire de notre paysÀ sa sortie, Bah Oury a souligné l’importance historique de ce référendum qui, selon lui, ouvre la voie à un retour à l’ordre constitutionnel si le « OUI » l’emporte.« Il est plus ou moins similaire à ceux de 1958, 1990 et maintenant 2025, puisque c’est une étape très importante pour l’histoire de notre pays. J’espère que ce projet constitutionnel recueillera une forte participation ce soir, avec un vote massif pour le « OUI ». Cela augurera une nouvelle période politique et institutionnelle pour la République de Guinée. C’est le début d’une autre ère. Je suis très heureux, comme tous ceux qui participent, de contribuer à cette construction qui fera date », a-t-il déclaré.

Réponse aux critiques de l’opposition

Interrogé par les journalistes sur les critiques de l’opposition, qui estime que ce projet de constitution est « taillé sur mesure » pour le régime en place, le Premier ministre a répondu sans détour : « Laissons-les dire ce qu’ils veulent, car c’est aussi le rôle de la démocratie. Il ne peut jamais y avoir d’unanimité. Le principe constitutionnel qui est en train d’être adopté admet également des attitudes minoritaires et non consensuelles. Ils ne font que jouer leur rôle, et c’est normal. »

Une campagne « exemplaire »

Pour conclure, l’ancien ministre de la Réconciliation nationale sous la transition de 2009 a salué le climat apaisé qui a marqué le processus référendaire.« Nous avons assisté à une campagne exemplaire, avec un taux de retrait des cartes d’électeurs avoisinant 95 à 97 % partout. Tout cela s’est déroulé dans un environnement convivial et fraternel, sans heurts. C’est un excellent exemple d’un processus citoyen qui, je l’espère, transformera durablement la manière de faire la politique en Guinée. »