Tragédie sur la route Kouroussa–Kankan : Nantenin Cissé et sa fille perdent la vie dans un accident
Une terrible nouvelle secoue ce vendredi la communauté guinéenne. Nantenin Cissé, une jeune femme revenue récemment d’Allemagne suite au décès de son père, a trouvé la mort dans un violent accident de la circulation sur l’axe Kouroussa–Kankan, alors qu’elle se rendait à Siguiri.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, le véhicule dans lequel elle voyageait a été impliqué dans une collision meurtrière, coûtant la vie à plusieurs passagers, dont Nantenin Cissé et sa fille.
Partie accompagner sa famille dans ce moment douloureux, elle ne retournera malheureusement plus en Allemagne. Le destin en a décidé autrement.
Cette disparition tragique suscite une vive émotion sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes rendent hommage à la défunte et à sa fillette, rappelant la fragilité de la vie et la dangerosité des routes guinéennes.
Commentaires (6)
Une citation très importante dans le texte du récit
(La vie la fragilité de la vie ) malheureusement encore certaines pensent que la vie sur terre est éternelle
a toutes les deux
Le problème en Afrique c'est l' état des routes, tout dernièrement j'ai voyagé par cette même route et j'ai vraiment compris le titre d'un documentaire que j'ai visionné avant de partir, le titre en question est :" Les routes en Guinée: La vie sur un fil".
De kankan à Siguiri, la route est tellement petite que deux voitures allant de sens contraire ne peuvent pas s'y tenir, l'une est obligée de céder le passage à l'autre. En plus de cela, les voitures de transports sont très vétustes, surchargées de marchandises et de voyageurs et partagent la route avec des milliers de gros camions, il y a là-bas beaucoup plus de gros camions que que voitures particulières. Les routes comme ici au Sénégal sont très mal faites, elle n'ont qu'une seule couche de goudron et avec la pluie et les passages des camions, elles sont parsemées de nids-de-poule. Je n'y ai vu aucune limitation de vitesse et les chauffeurs c'est comme ici, ce sont des jeunes la plus part du temps qui se sont formés sur le tas, ce sont de vrais vrais cascadeurs! J'en connaissais sur la route de Mbour mais ceux-là les dépassent de très loin. Dieu m'a sauvegardé j'ai pu faire le voyage en observant tout au long des carcasses de voitures accidentées.
Autre chose qu'il faut déplorer c'est le poids des traditions. Quand tu es en Europe et que tu as lun peu les moyens; dès lors qu'un parent décède, on te dit de venir pour assister à l' enterrement ou aux jours de sacrifice des 7 eme ou 40 eme jour. Et c'est cette tradition que voulait respecter cette dame en amenant avec elle sa fille toute petite. On aurait pu lui dire que son déplacement n'était pas nécessaire et qu'elle pouvait seulement envoyer sa contribution financière car le billet d'avion d'Allemagne à Conakry durant cette période de fête pour 2 personnes peut facilement atteindre 3000€ soit plus de 30 millions de francs guinéens donc de quoi couvrir toute la cérémonie. Mais non en Afrique, on te dit il faut que tu viennes.....
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