[Billet d'humour] Vérités sous couches?
Dans cette affaire dite Softcare, tout semble bien emballé. Des communiqués propres, des mots soigneusement choisis, des appels au calme et à la confiance. Pourtant, sous les couches du discours officiel, quelque chose déborde. Pas forcément une faute désignée, mais un malaise persistant.
Chacun jure sa bonne foi. L’entreprise parle d’attendre les enquêtes. Les inspecteurs racontent des pressions. Les institutions se renvoient les versions. Et le consommateur, lui, reste là, à se demander où commence la vérité et où finit la communication. Trop de couches, pas assez de transparence.
Le plus ironique ? Dans un secteur censé absorber les risques, ce sont les contradictions qui fuient. Un communiqué chasse l’autre, comme si l’urgence n’était plus la santé publique, mais la maîtrise du récit. On ne parle plus de faits, on parle de perceptions. On ne nettoie pas le problème, on l’enrobe.
Ce scandale n’a peut-être pas encore livré toutes ses vérités, mais il a déjà exposé une faille : quand la parole officielle se superpose sans s’accorder, la confiance s’effiloche. À force d’empiler les couches, on finit par étouffer l’essentiel.
Au final, la vraie question n’est pas de savoir qui a tort ou raison avant les conclusions. Elle est plus simple, plus crue. Dans ce pays, il faut avoir le courage d’enlever les couches pour montrer la vérité nue ?
Commentaires (12)
Softcare doit impérativement corriger ses manquements et pour les accompagner à se conformer, des visites inopinées et régulières devraient y être menées.
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