Télécoms au Sénégal : l’État veut revoir les règles du jeu
Le rapport économique et financier qui accompagne le projet de loi de finances 2026 évoque la révision des conventions de concession de Sonatel et d’Expresso, une décision qui marque un tournant dans la régulation du secteur des télécommunications au Sénégal.
Cette mesure traduit la volonté de l’État de clarifier certaines zones grises contractuelles, d’améliorer la transparence et de consolider sa souveraineté économique dans un domaine stratégique.
Cependant, cette initiative pourrait raviver des tensions avec les opérateurs historiques, dont les investissements soutiennent une part significative de l’économie numérique nationale.
Le défi sera de trouver un équilibre entre exigence de conformité, maintien de l’attractivité du secteur et préservation d’un climat d’affaires stable.
Dans ce contexte, la réussite de cette révision dépendra aussi de la capacité des autorités à instaurer un dialogue constructif avec les acteurs concernés, tout en veillant à ce que la régulation serve l’intérêt national sans décourager l’innovation et les investissements futurs.
Commentaires (9)
Ils sen fichent des règles du jeu. L'état veut plus de jus rek. La connectivité l'accessibilité et la réduction de la fracture numérique ne sont pas leurs soucis.
Il faut reprendre notre souveraineté sur les télécommunications, la SONATEL était très bien gérée pourquoi avoir ouvert la porte à Orange ?
Au Sénégal au delà du cadre réglementaire à revoir, il y'a des manquements dans le paysage des télécoms qu'ils faut corriger. L'urgence principale est l'augmentation de la ressource en Bande passante, qui est l'essentiel en matière de réseaux. Le problème dans ce pays les opérateurs fournisseurs d'accès propriétaire des infrastructures concurrencent les autres acteurs du monde des finances numérique en faussent l'écosystème du Fintech sénégalais: Banking, Transfert d'argent etc dont les acteurs sont tous leurs clients, l'état doit les obliger à revenir et se confiner à leurs rôles de FIA pour ne pas fausser la concurrence dans l'écosystème numérique.
Au Sénégal contrairement au reste du monde les débits offerts à l'abonnement fibre optique, le réseau backbone qui compose les bases de la structure des infrastructures numérique nerfs de l'économie moderne sont dérisoires, faibles et ridicules une dizaine voir deux ou trois dizaines en Megabits par secondes à la place de la norme mondiale qui est désormais au minimum le GIGABITS par seconde ( 1 Gbps/s=1000 Mbps/s). La qualité et les performances d'un réseau s'apprécient par sa capacité à convoyer le MAXIMUM DE DONNÉES PAR SECONDE comme le serait pour un autoroute où les voitures se mettraient en queue dans des embouteillage avec un chaussé d'une dizaine de mètres de large comparée une autre autoroute de plusieurs voies par sens et chaque assez larg.
En Outre aussi un autre aspect qui mérite d'être signalé il faut parler du scandale de la pénétration de l'internet en milieu rural et de la couverture totale du territoire où c'est réseau sans 3G et 4G avec ses Pass qui font la loi voir le vide en périphérie plus éloignée dans les zones centre et frontalière qui sont sans solution obligées d'innover et on voit apparaître et se développer un nouveau phénomène avec l'arrivée de KIT STARLINK alimentés au solaire ou batteries de voitures avec l'ouverture des pays des Etats du Sahel Mali Burkina et Niger qui ont autorisé l'opérateur internet satellitaire d'exercer. Les kits Starlink sont achetés dans ces pays voisins dans nos zones frontalières où les populations sans alternatives locales sont obligées de s’y rabattre on commence alors à les voir chez nous dans ces zones. Plus fiables et rapides en connexion les débits voisinent les 200 Mbps/s et les abonnements autour 20000 f cfa sont facilement payés en cotisations en établissement d’un réseau local entre maisons ce qu’Orange SN refuse ici ou par les cyber points de connexion où les populations se regroupent et les taxes et TVA y afférente payés avec les abonnements sont aux profits de ces états voisins de la sous région une perte de l'état du Sénégal qui devait être le premier à offrir cette solution satellitaire qui au delà de trouver une solution durable pour couverture totale du territoire, les zones éloignées du centre etc serait une alternative sécuritaire de notre INDÉPENDANCE et notre souveraineté numérique avec la multiplication des sources d'accès aux autoroutes internationales de la communication du réseau mondial.
Starlink
Il y'a une standardisation de faite dans le monde des infrastructures de télécommunications, les réseaux sont tous les mêmes de pays en pays Hardware comme Software, matériels comme logiciels achetés en Chine chez les équipementiers Huawei, ZTE, Nokia, Ericsson qui envoient leurs ingénieurs pour les maintenir par des multinationales de télécoms pour venir les exploiter de manière commerciale dans nos pays . Les erreurs de nos pays sont de s'être laisser pris en otages par des intermédiaires qui ne sont rien d'autres que de simples firmes commerciales qui n'ont rien de technologique malgré qu'ils s'en réclament à tort et qui ne suivent que leurs intérêts exclusivement mercantiles.
les golos bavent sur tout
À travers ces mesures qui concernent le secteur des télécommunications, quelque chose de grandiose transparaît au delà de des raisons données. C'est qu'il y’a une avancée manifeste de la reprise en main de l'autorité de l'état et le retour effectif des leviers du pouvoir de gouvernance de la république exclusivement dans les mains de ses élus les seuls dépositaires de la souveraineté par la volonté populaire. Désormais ce sont ceux désignés par le peuple Sénégalais qui décident de notre destinée. Il ne fesait l'ombre d'un doute et ce n’était pas un secret que quant il venait des mesures à prendre sur le secteur des télécommunications, la multinationale française des télécom Orange avait les initiatives, toute la main mise sur les contours et rédigeait les mesures à prendre à la lettre près des décisions dont il devait se soumettre. Il faut se souvenir de la réponse humiliante donner aux injonctions de l'ancien président Sall quant il demandait un retour aux tarifs précédents où en période de Covid-19 en plein couvre feu les tarifs de connexion avaient été brutalement augmentés.... Cette perte de l'autorité avait contribué à d'énormes pertes de recettes pour l'état, les exemples foisonnent pour ne citer que l'annulation des Appels Entrant et l'abandonne de la majoration de l'unité d'appel par un pourcentage au profit du trésor. Pour les populations la liberté de prises de décisions sur ses activités par l'opérateur avait résulté sur des blocages pour adopter et l'appropriation de l'économie numérique et ça duré pendant plus d'une décennie avec une situation où le paiement numérique était économiquement non rentable perturbant toutes les économies de chaîne en avale qui s'en suivent dans des secteurs divers .Avec les tarifs exorbitants d'OM d'alors où pour 5000f il fallait payer 500f soit 10% pour le simple fait de transférer de l'argent d'un compte client à un autre pour un envoi ou un paiement et cela au-delà des taux d'intérêts fixés par la BCEAO à l'époque pour les emprunts dans les institutions financières, heureusement l'arrivée de WAVE avec ses 1%y metta fin et ainsi les opportunités du commerce et autres services en ligne explosèrent.
En tous cas le reseau d'orange est trop faible a Dakar, je ne depasse jamais 2 barres. Je n'ose pas imaginer pour les zones reculées. Orange et Senelec = Doyna war
les 3 I A ( Inspecteurs des impôts incultes et analphabètes)vont presser les entreprises comme du citron pour obtenir le financement de leur bamboula . Mais les crétins risquent de tuer la poule aux œufs d'or
C'est quoi l'alternative que vous proposez comme vous acceptez que des structures étrangères dans ce pays qui respectent pas leurs devoir envers les impôts peuvent être laissées tranquille
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