Dans « Scandale DSK. Le procès qui aurait dû avoir lieu » dont la version française sort aujourd’hui en librairie, le journaliste américain John Solomon décortique l’affaire DSK, en s’arrêtant sur plusieurs épisodes de la vie de Nafissatou Diallo. Dans « l’Express », qui publie des extraits du livre, on apprend que ses proches auraient craint que la jeune femme ne mette fin à ses jours. Le 4 juillet dernier, jour de la fête nationale aux Etats-Unis, l’avocat de la femme de chambre, Kenneth Thompson, reçoit un texto de Joan Illuzzi, principal procureur de l'affaire. « Ken, rappelez-moi dès que possible, s'il vous plaît. J'ai un souci avec Nafi », écrit-elle. Alors qu’il rappelle la magistrate, celle-ci lui fait part de ses inquiétudes : « Ken, les détectives sont avec Nafi à l'hôtel. Elle cherche des somnifères. Ils ont peur qu'elle se fasse du mal. »
Sa fille, un véritable soutien
Suite à ce coup de fil, Kenneth Thompson aurait appelé sa cliente. « Je n'arrive pas à dormir. Je n'arrive pas à dormir », lui aurait répété Nafissatou Diallo. Sa fille confiera plus tard au journaliste avoir soutenu sa mère ce jour-là. « S'il te plaît maman, ne te fais pas de mal. Je sais qu'un jour la vérité surgira », aurait imploré l’adolescente. Des paroles qui auraient réconforté la jeune femme. « J'étais si heureuse quand elle a dit ça », aurait déclaré l’ex-employée du Sofitel à John Solomon, quelques semaines plus tard. Selon l’auteur, la jeune femme n’avait pas eu l’intention de se suicider. Elle aurait simplement voulu dormir, afin d’oublier un moment le cauchemar de la procédure judiciaire.
Le 10 décembre dernier, les avocats de Dominique Strauss-Kahn et de Nafissatou Diallo ont finalisé leur accord financier devant le tribunal du Bronx à New York, mettant ainsi fin aux poursuites civiles engagées le 8 août 2011. Les termes de cet accord sont restés confidentiels.
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