Rokhaya Fall, alias « Daba jump » ou « Dada pathiax », est devenue, par la force des choses, l'une des têtes de file de la danse au Sénégal. Et, dans ce monde infesté de filles en quête de gloriole, elle a aussi eu droit à sa part de ragots, de rumeurs et de messes basses, écrit L'Observateur. Saisissante, parfois rebutante,l'Amazone a longtemps entretenu une image trash sur les podiums et autres pistes de danse.
Son look déjanté, ses déhanchés ravageurs, sa sensualité presque sauvage et son attitude extravertie, ont, malgré tout, nourri le succès qui a et qui continue de balayer sa vie.
Depuis dimanche dernier, elle est devenue la chère et tendre épouse d'un émigré sénégalais, Omar Sané, dit Puissance (sic !), établi aux États-Unis. La magie a opéré entre eux, il y a moins d'un an, lors d'une chaude soirée en boîte de nuit. Coup de bol ou coup de foudre ? Le destin les a réunis pour ne plus jamais les séparer.
Alors qu'elle menait de front sa carrière de danseuse en se trémoussant sur le dancefloor, un jeune homme au physiqued'Apollon l'observait de loin. Leurs regards ont fini par se croiser et les présentations ont été faites. Tous deux se découvrent des points en commun et décident de se revoir en amis. Le lendemain, la danseuse rend une visite de courtoisie au bonhomme qui organisait une veillée religieuse à son domicile, à quelques jours de son retour au pays de l'oncle Sam où il vit depuis seize (16) ans.
Jusque-là, la flamme de l’amour n'avait pas totalement jailli. Après cette nuit à chanter à la gloire d’Allah, les deux amis perdent le contact. Dada avait pris les airs en direction de la Belgique pour honorer un contrat de danse. Elle y est restée cinq (5) mois.
Pendant ce temps, Omar Puissance commençait à se languir de sa belle qui, en un rien de temps, avait réussi à lui tourner la tête. Il essaya de la toucher par la magie du téléphone. En vain ! De retour de son voyage, Dada active sa puce de téléphone et les messages de son admirateur s'affichent en grand nombre sur l'écran de son portable.
Elle reprend alors contact avec lui et depuis, il ne se passe plus un jour sans que les deux n’échangent des civilités. Leur histoire d'amour débute et l’expatrié businessman ne lésine pas sur les moyens pour être aux bons soins de sa dulcinée.
Au point que celle-ci n'éprouve plus le besoin de se vendre sur les pistes pour gagner son pain. «Namatoumawone fetch » (je n'avais plus besoin de danser), souligne-t-elle. Avant même qu'elle n’eut le temps de rassembler ses esprits, Omar envoie une délégation composée de ses parents et proches pour faire part de ses intentions de mariage. Une occasion qu’il a saisie pour la couvrir d'or, avec des parures en tous genres.
Il lui a aussi offert du matériel électronique, en plus d'une forte somme d'argent. Les parents de l'ex-danseuse acceptent aussitôt de la lui donner en mariage et l'union est scellée un mois plus tard.
La « hit-girl » a viré en Mme Sané et file désormais le parfait amour avec son prince charmant.
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