Amel Bent a raconté à Frédéric Lopez et Jean Reno comment, à 15 ans, on lui a fermé les portes du monde de la musique à "cause de son physique".Souriante, généreuse et entière, Amel Bent cache des douleurs derrière une carapace de "dignité". Invitée à passer une "Parenthèse inattendue" aux côtés de Jean Reno et Frédéric Lenoir, elle raconte les humiliations dues à son physique alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Un casting lui est resté au travers de la gorge. "J'ai quinze ans, je me tape une heure et demie de RER pour aller faire un casting.
Là, le mec m'entend chanter et il me dit 'Ta voix c'est un mélange entre Christina Aguilera, Beyoncé et Mariah Carey'. Moi, 15 ans, je me dis 'Ça y est, c'est maintenant'. En fait, pas du tout! Il me dit: 'Mais tu vois, ton physique... Moi si je fais un disque avec toi je vais investir de l'argent, les gens vont entendre ta voix, les chansons, ils vont dire, on est d'accord, on part, et quand ils te verront arriver, ben...'", ajoute-t-elle avec une grimace qui ne laisse pas place au doute.
"Digne", elle n'a pas voulu montrer sa déception. "Dès que la porte se ferme, je suis en lambeaux", se souvient-elle. "Et je pleure toutes les larmes de mon corps sur l'heure et demie de RER du retour". Chez elle, elle "retrouve ma dignité pour ne pas que ma mère voie que j'ai pleuré, que je suis en lambeaux. Une fois que tu as passé la porte de ta chambre, et ben, tu repleures!"
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