Suite à l'interdiction des concours de beauté destinés aux enfants en France,l'organisateur du concours des Mini-Miss en France a déclaré qu'il continuerait son affaire en Belgique, à la frontière, si la demande se faisait sentir. Le Conseil pour l'égalité des chances a réagi à cette idée en condamnant fermement l'hypersexualisation des enfants.
"L'hypersexualisation des enfants est un problème grandissant au sein de notre société. Les élections de mini miss en seraient une des causes majeures", estime-t-il dans un communiqué. "Ce phénomène engendrerait dès le plus jeune âge un renforcement des stéréotypes associés aux hommes et aux femmes, ce qui provoque l'apparition du sexisme. Lors de ces concours, les enfants sont jugées sur certains critères totalement subjectifs comme l'élégance, le sourire ou l'habillement.
Bien que les organisateurs de ce type de concours déclarent souvent que pour les enfants, l'évaluation se base principalement sur la personnalité, la valeur des mini miss semble toutefois encore dépendre en partie du physique de l'enfant."Le Conseil pour l'égalité des chances demande que des "directives concrètes" soient mises en place concernant le travail des enfants. "L'inspection du travail ne peut partir de l'idée que, lorsqu'une catégorie d'exceptions (par exemple, "les activités de scène") est reprise dans la loi, cette catégorie, par définition, n'entraîne pas d'infraction par rapport à la règle générale d'interdiction du travail des enfants : il faut également prendre en considération la charge mentale du travail en question afin de pouvoir juger de la capacité d'un enfant à l'effectuer." Le débat continue.
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