Par le biais de sa fondation, le Port autonome de Dakar (PAD) a doté le centre de santé de Bignona d’une salle de radiographie numérique
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Par le biais de sa fondation, le Port autonome de Dakar (PAD) a doté le centre de santé de Bignona d’une salle de radiographie numérique
Par le biais de sa fondation, le Port autonome de Dakar (PAD) a équipé le centre de santé de Bignona d’une salle de radiographie.
En pleine procédure de divorce, l’ex-époux de la chanteuse Sia demande à l’interprète du tube «Chandelier» de lui verser une pension alimentaire mensuelle à six chiffres, assurant qu’il est sans emploi et n’a pas de revenus.
Le président de la République a fini par renommer, vendredi, Sébastien Lecornu Premier ministre, en dépit des appels de la plupart des forces politiques à choisir un chef de gouvernement non macroniste
L’équipe de France de football a enchaîné une troisième victoire d’affilée dans les qualifications pour la Coupe du monde 2026. Les Bleus, menés par leur capitaine Kylian Mbappé, ont dominé l’Azerbaïdjan (3-0).
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a fait face à la presse, ce vendredi, au Building administratif Mamadou Dia pour s’exprimer sur la gestion des inondations et le bilan des opérations hivernales.
Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a fait face à la presse, ce vendredi, au Building administratif Mamadou Dia pour s’exprimer sur la gestion des inondations et...
Décapitations, églises brûlées... Au Mozambique, les islamistes font la chasse aux chrétiens
Entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, annonce l'armée israélienne
Prix Nobel de la Paix 2025 : voici les favoris selon les bookmakers
Fii Sénégal 2025 : la transparence à l’épreuve du suivi (Thierno Bocoum)
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Rien ne va plus au Stade Rennais. Le choix de Habib Beye de confier le brassard de capitaine à Valentin Rongier, arrivé cet été, aurait provoqué une véritable fracture au sein du vestiaire. À tel point que son avenir sur le banc est désormais menacé.
La deuxième édition du Forum Sénégal Invest a été clôturée par le premier ministre, ce mercredi.
Après trois mois de vacances, le personnel administratif et les enseignants ont repris, lundi dernier, le chemin de l’école, précédant ainsi les apprenants qui ont regagné les classes, ce 8 octobre.
Contestation sociale au Maroc: 60 personnalités appellent le roi à des réformes de "fond"
Tensions au Maroc, rumeur de retrait de la CAN-2025 : Le président de la CAF réagit
"Le coût de l'électricité est cher", "il y a des problèmes avec le Woyofal" : Et c'est le PCA de la SENELEC qui le dit !
Des jeunes du collectif GenZ 212 ont manifesté samedi dans plusieurs villes marocaines pour le huitième jour consécutif pour demander de meilleurs services publics de santé et d'éducation, ont constaté un photographe de l'AFP et des médias locaux.