Les températures commencent à baisser mais, les cas de Covid-19 repartent à la hausse dans plusieurs régions du monde, notamment au Royaume-Uni et en Europe, selon les données les plus récentes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les nouveaux sous-variants XFG (Stratus) et NB.1.8.1 (Nimbus) sont désormais les plus couramment détectés au Royaume-Uni, rapportent les autorités sanitaires britanniques. Ces lignages, tous deux issus de la famille Omicron, se distinguent par leur forte transmissibilité, mais ne semblent pas provoquer de formes plus graves que les précédents, rassurent les experts.

Des symptômes familiers mais une contagiosité accrue

Il faut noter que les infections associées à ces variants se traduisent par des signes comparables aux épisodes antérieurs : toux, maux de tête, écoulement nasal, fatigue. Cependant, plusieurs malades rapportent aussi une voix enrouée ou une gorge douloureuse “comme une lame de rasoir”, précisent les autorités de santé britanniques.

Les contaminations progressent surtout chez les jeunes enfants et les personnes âgées, deux groupes particulièrement vulnérables aux infections respiratoires saisonnières. Les admissions à l’hôpital liées au Covid-19 augmentent également. Les services de santé conseillent désormais à toute personne présentant des symptômes de rester à domicile, d’éviter les contacts avec les populations à risque et de porter un masque lors des déplacements nécessaires.

Une tendance mondiale confirmée

Le phénomène n’est pas propre à l’Europe. L’OMS signale une hausse moyenne de plus de 10 % des cas dans plusieurs régions du monde, notamment en Europe et dans les Amériques, où la saison des maladies respiratoires bat son plein. Ces zones voient une co-circulation accrue des virus respiratoires Covid-19, grippe et virus respiratoire syncytial (VRS) , ce qui complique les diagnostics et augmente la pression sur les systèmes de santé.

Surveillance renforcée et prévention de saison

Les experts insistent sur la nécessité de maintenir la surveillance génomique pour suivre l’évolution des nouveaux sous-variants et détecter d’éventuelles mutations inquiétantes.

La vaccination de rappel reste recommandée, notamment pour les plus de 60 ans, les personnes immunodéprimées et les professionnels de santé, afin de limiter les formes sévères et les hospitalisations.

Les autorités européennes appellent également à réactiver les gestes barrières aération des espaces clos, port du masque en cas de symptômes, tests rapides pour contenir la propagation du virus dans les prochains mois.