Thiès : L'hôpital régional Ahmadou Sakhir Ndiéguéne dans le coma (Sat-Santé/Section Thiès)
Le Syndicat Autonome des Travailleurs de la Santé (Sat-Santé/Section hôpital El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguéne de Thiès a exprimé sa satisfaction d'avoir bien suivi le mot d'ordre de grève de 48h suite au Plan d'action de la Fédération Nationale F2S.
Les blouses blanches sont revenus sur les points de désaccord autour de : «l'équité dans le traitement salariale par le hiérarchie, la fonction et la responsabilité ; la généralisation de l'indemnité de logement ; le recrutement spéciale dans la fonction publique et l'arrêt de l'exploitation des diplômés du secteur par résorption du déficit en personnel estimé a plus de 18 000 agents et la fin de la contractualisation».
S'y ajoutent «le respect et la matérialisation de tous les accords signés et la finalisation des discussions avec les autres départements Ministériel ; la gestion des carrières et la révision des textes législatives et réglementaires devenu obsolète ; le règlement définit de la situation au niveau des collectivités territoriales ; la délimitation des champs d'action de certains agences comme l'agence de régulation pharmaceutique pour éviter certains dérapage ; la matérialisation des points contenus dans le pacte de stabilité sociale».
La Section de l'hôpital régional de Thiès a, à l'occasion, revu tous les problèmes auxquels est confrontée la structure sanitaire et ceux des travailleurs. «En effet, le Sat-Santé / Hôpital régional de Thiès est dirigé par des jeunes, frustrés, mécontents de la façon dont est géré l’hôpital de Thiès», a déclaré le secrétaire général, Ibrahima Mbaye.
Les travailleurs de la santé ont également fait état des «difficultés liées à l’accueil et à l’orientation des malades, la vétusté du matériel de travail (scanner, mammographie, fibroscopie, appareil échographie mammaire, chaise dentaire) en panne récurrente». En plus d'un «nombre très insuffisant de lits, de chariots et de potences».
Ibrahima Mbaye et camarades ont évoqué «la généralisation de la formation pour une meilleure prise en charge du malade ; la situation irrégulière des stagiaires de longue durée (plus de 5 ans de stage)». Ils s'offusquent du fait qu'en effet, «le personnel du SAU (Service d’Accueil des Urgences) et de la Pharmacie est constitué de plus de 70 % de personnes en situation de stage. Ce manque de volonté à régulariser les agents a vu naître les pré-embauches ou le stagiaire de longue durée reste encore pendant 2 ans avant d’être contractualisé».
À cela s'ajoutent «la catégorisation de la motivation. A l’hôpital régional de Thiès, la motivation est source de discrimination alors que quand on parle de motivation elle doit être égale du directeur au balayeur». Aussi de dénoncer : «les travailleurs ne bénéficient plus de médicaments à cause des ”dépôts vente", la motivation sur les recettes à terme 25 % tous les 3 mois peine à être respectée.
Pour ce qui est de l’indemnité de garde, nous ne pouvons pas accepter que des pères de famille ou des mères de famille quittent leurs foyers pour effectuer 32 heures de garde par mois les jours de semaine et 96 heures de garde les jours fériés avec une rémunération de 10.000 FCFA à la fin du mois».
Ibrahima Mbaye et camarades estiment que «cette indemnité est indigne pour un hôpital qui prône des soins de qualité». Aussi de remarquer : les contractuels du Ministère de la Santé et de l'Hygiène publique ne bénéficient pas de prime de risques, et du logement comme chez les contractuels des EPS (Établissements Public de Santé)».
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