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Sommet parlementaire africain : El Malick Ndiaye plaide pour le renforcement du rôle des parlements dans l’intégration africaine

Auteur: Bernadette Seynabou Faye

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Sommet parlementaire africain : El Malick Ndiaye plaide pour le renforcement du rôle des parlements dans l’intégration africaine

Lors de son discours à la Conférence annuelle des présidents des parlements africains à Johannesburg, en Afrique du Sud, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a plaidé pour le renforcement du rôle des parlements pour l’intégration africaine.

«L’Afrique dispose d'un potentiel immense. Mais pour libérer pleinement ce potentiel, nos devons transformer nos parlements en de véritables leviers de l’intégration», a-t-il dit à l’entame de son propos.

Avant de poursuivre : «En nos qualités de législateurs seuls habilités à voter les lois dans nos pays respectifs, il nous revient le privilège et la responsabilité d’accélérer l’intégration africaine.»

«Au Sénégal, comme la plupart des pays ici représentés, la Constitution dispose clairement, en son article 95, que le président de la République négocie les engagements internationaux, il les ratifie et les approuve éventuellement sur autorisation de l’Assemblée nationale», a-t-il fait savoir.

À travers cette disposition, dit-il, il apparait clairement que le Parlement joue un rôle essentiel, voire incontournable dans la vitalité de la politique extérieure de nos États.

El Malick de souligner que dans ce dessein d’intégration intercontinental, les parlements, chacun selon son environnement et ses particularités, doivent assumer pleinement leur rôle dans la domestication en plaidant pour la transformation des engagements pris au niveau continental en loi nationale effective et applicable dans nos pays, mais aussi de veiller à la mise en œuvre des engagements, à la redevabilité des gouvernements, à la transparence vis-à-vis des peuples, l’intégration de l’Agenda 2063 et des lois modèles du Parlement panafricain dans les normes et cadres législatifs et, enfin, la coordination et le partage avec les parlements nationaux sur les résultats issus des sommets de l’Union africaine.

Il a également rappelé que la plupart des traités et protocoles de l’Union africaine souffrent de défaut conceptuel que de retard dans la ratification, la domestication et le suivi effectif. «L’action parlementaire doit porter la volonté politique pour sa réalisation effective», a-t-il affirmé.

Il a indiqué aussi que plusieurs textes déjà ratifiés peinent encore à être pleinement appliqués, ce qui constitue un ‘’impact négatif’’ sur l’effectivité de l’intégration.

Pour M. Ndiaye, les parlements ne doivent pas se limiter aux ratifications, ils doivent aussi suivre, contrôler et évaluer la mise en œuvre effective des engagements pris par les gouvernements pour que l’intégration africaine devienne une réalité en Afrique.

«Notre rôle doit être renforcé dans ce domaine. D’abord, assurer l’harmonisation législative nécessaire pour que les traités de l’Union africaine deviennent des réalités dans nos pays de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) au Protocole de Malabo sur le Parlement panafricain, instaurer une véritable culture du contrôle qui exige nos exécutifs à rendre compte non seulement de la signature des accords, mais surtout de leur mise en œuvre concrète, mais aussi de redonner confiance aux citoyens qui ne comprennent pas toujours le décalage entre les grandes décisions africaines et leurs effets sur leur vie quotidienne», a-t-il expliqué.

«Les parlements sont la clef de voute, le pont entre les aspirations des peuples et les engagements des États. Donc, faire vivre les traités de l’Union africaine, c’est faire vivre l’intégration africaine », a-t-il assuré, ajoutant que la diplomatie parlementaire doit être au service de la solidarité, de l’égalité et de la durabilité à l’échelle mondiale.

Il a également invité les panélistes à partager leurs expériences, leurs visions et leurs propositions pour permettre de dégager des pistes pour que les parlements africains deviennent des moteurs de l’intégration continentale.

«Le Sénégal, fidèle à son engagement panafricain, continuera d’œuvrer pour une Afrique intégrée, prospère et en paix», a-t-il conclu son discours.

Auteur: Bernadette Seynabou Faye
Publié le: Mardi 30 Septembre 2025

Commentaires (3)

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    REVEIL il y a 2 heures

    Vous les moutons de Pastef continuez à soutenir ces truands politiques qui gèrent nos institutions: Habite à EDEN ROC ( tous les PAN habitaient chez eux), achète des appartements en catimini, et manipule à outrance. Suivez une des émissions de Serigne Saliou Gueye.
    Ce mec ne m’inspire pas confiance. Mais bon comme vous êtes des cons……c’est ce que vous méritez.

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    VEILLE il y a 2 heures

    Vous avez effacé mon message.
    Vous faites partie des moutons?

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    Julio il y a 1 heure

    Ce vaurien passe son temps a se balader a travers le monde. L'Assemblee est vraiment decevant. Ils ne travaillent pas du tout. Ou sont tous ces lois promis au peuple?
    Il faut cesser de voyager et passer des lois pour durcir la reddition des comptes et changer les textes qui favorisent les voleurs et criminels!
    Ousmane Sonko a mal choisi nos 2 president (du Senegal et de l'Assemblee Natiuonal). Je pense que Ousmane Sonko est decu de ce qui se passe dans ce pays. Il doit sortir et parler au peuple qui l'ont suivi pour electer un president et 130 deputes a l'Assemblee.

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