Dans une sortie par voie de presse et sur un ton rageur qui trahit le sentiment d’un homme tombé de son piédestal, Abdou MBOW s’en est violemment pris à de vaillants jeunes de l’Alliance Pour la République, allant jusqu’à les traiter de « petits gens, des traîtres adeptes des coups de Jarnac ». Le seul tort de ces jeunes, dignes représentants du parti et de toute la jeunesse républicaine, est d’avoir déploré l’immixtion inacceptable de certains responsables du parti dans le fonctionnement de la Convergence des Jeunesses Républicaines.  

Cette furie verbale de celui qui aime souvent rappeler qu’il est le coordonnateur national de la COJER, on ne sait pour quelle raison d’ailleurs, appelle la réponse que voici :

-          Ces jeunes qu’il qualifie de traîtres et de petits gens n’ont pas doublement « cartouché » à l’université, tout comme ils n’ont jamais détourné de l’argent appartenant à la Convergence des Jeunesses Républicaines encore moins obtenu la réputation d’un dirigeant fainéant, qui mange à tous les râteliers.

-          Si être un traître c’est prôner la démocratie, la transparence, la rigueur et la compétence, nous sommes alors des traîtres.

-          Si être un traître c’est combattre la léthargie dans laquelle la COJER se trouve ou l’arrogance et la faible épaisseur intellectuelle de son coordonnateur fantôme, nous sommes alors des traîtres.

-          Si être un traître c’est exprimer notre option d’un processus de renouvellement transparent et démocratique, pour l’émergence d’un leadership nouveau, fort, crédible et participatif, nous sommes alors des traîtres.

-          Si être un traître c’est se battre quotidiennement pour la mise en œuvre efficiente du programme Yonnu Yokkute, nous sommes des traîtres.

-          Si être un traître c’est de se dresser contre tout comportement réactionnaire, nous sommes des traîtres.

A tous ceux qui sont aujourd’hui énervés par nos vérités, nous rappelons que la jeunesse républicaine est une jeunesse connue pour sa compétence, son courage, sa dignité, sa liberté et son refus systématique de toute tutelle clanique. Toute personne n’incarnant pas ces valeurs qui caractérisent les hommes d’honneur, peinera à la diriger.  

                                                                                                                                                                                                                                                     Dakar, le 14 juin 2013

La Convergence des Jeunesses Républicaines