L’atelier national sur « Le discours religieux au Sénégal et son rôle dans la consolidation de la citoyenneté, des valeurs du vivre-ensemble et dans la promotion de la paix sociale » s’est clôturé sur un appel fort à la responsabilité des journalistes et des communicateurs.

Organisée par la Direction des Affaires religieuses, la rencontre a réuni à Saly des guides spirituels, chercheurs, représentants de l’État, éducateurs et professionnels des médias venus de tout le pays.

Professeur Djim Dramé, Directeur des Affaires religieuses, a salué l’implication des journalistes dans la diffusion d’un message de paix et de cohésion.

"Le religieux, loin d’être un facteur de division, est au contraire un instrument d’unité, de stabilité et de construction nationale", a-t-il soutenu.

Le Secrétaire d’État à la Culture, Mouhamed Makhtar Loum, a, lui aussi, insisté sur le rôle déterminant des médias dans la préservation du vivre-ensemble.

Selon lui : "les médias doivent être les vecteurs d’une parole religieuse authentique, apaisante et éducative, et non le relais de propos déformés ou conflictogènes".

Selon lui, le gouvernement continuera d’accompagner les productions médiatiques à caractère religieux, afin qu’elles contribuent au renforcement de la citoyenneté, du civisme et de la paix sociale.

"La communication, bien utilisée, est un outil de paix ; mal employée, elle peut devenir un instrument de division", a-t-il averti.

Les participants ont unanimement salué le modèle sénégalais de tolérance religieuse et de coexistence pacifique, tout en appelant à renforcer la collaboration entre les autorités religieuses, les institutions publiques et les médias.