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Affaire Maimouna Ndour Faye : Le CDEPS dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse

Auteur: Awa FAYE

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Affaire Maimouna Ndour Faye : Le CDEPS dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse

Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a vivement réagi à l’interpellation de la directrice générale de la chaîne 7TV, Maimouna Ndour Faye, survenue ce mardi soir dans les locaux de la télévision, alors qu’elle diffusait une émission avec le journaliste Madiambal Diagne.

Dans un communiqué rendu public, le CDEPS a exprimé sa « ferme condamnation » et sa « profonde indignation» face à cet acte qu’il qualifie d’intrusion musclée dans un organe de presse. L’organisation estime qu’il s’agit là d’une violation manifeste de la liberté de la presse et du droit fondamental à l’information, garantis par la Constitution du Sénégal, notamment dans ses articles 8 et 10.

« De tels actes portent atteinte aux principes sacro-saints garantis par la Constitution du Sénégal», souligne le communiqué, faisant référence à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et à l’article 9 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

« L’État de droit impose le respect absolu de l’indépendance des médias »

Mamadou Ibra Kane et Cie rappellent que « donner la parole à une personne, quelle que soit sa situation juridique, ne constitue en aucun cas un délit » au regard du droit sénégalais. Par conséquent, il considère que cette interpellation représente une entrave au travail de la journaliste.

« Le journalisme n’est pas un délit. L’État de droit impose le respect absolu de l’indépendance des médias », martèle l’organisation, qui appelle les autorités à garantir la protection des journalistes et à cesser toute forme d’intimidation à l’encontre des médias privés.

Face à ce qu’il qualifie de multiplication des agressions et de tentatives de musellement de la presse, le CDEPS annonce la convocation urgente de ses instances dirigeantes pour déterminer la suite à donner à cette affaire.

Enfin, le conseil lance un appel à la mobilisation de tous les citoyens et acteurs de la société civile « conscients du rôle vital de la liberté de la presse dans le fonctionnement démocratique du pays ».

La journaliste a été finalement placée en position de garde à vue, à la Brigade territoriale de Ouakam, pour atteinte à la sureté de l’État et atteinte à l’autorité de la justice.

Auteur: Awa FAYE
Publié le: Mercredi 29 Octobre 2025

Commentaires (11)

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    Xeme il y a 14 heures

    Les hypocrites s'affichent.
    N'oubliez pas que Aissatou Diop Fall a fait toute une émission rien que pour rapporter une commission du prisonnier Lat Diop. Aucun problème, Lat Diop n'a pas fui en France pour envoyer des interviews contre le déroulement de la justice sénégalaise.

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    Pastef authentique il y a 14 heures

    Comment Lat Diop pourrait-il "fuir " puisqu'il a été cueilli sans sommation... Madiambal Diagne est un journal d'investigation qui sait des choses sur Sweet Beauté... on ne veut pas qu'il parle... Mais qui avait fuir au Mali ? qui était parti nuitamment se réfugier à Ziguinchor ? N'importe quoi !

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    Pastef authentique il y a 14 heures

    Hypocrite toi-même !

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    Xeme il y a 14 heures

    @Faux Pastef Si Madiambal Diagne savait une seule chose, il n'attendrait pas 1 minute pour tout dire. Milliards de Tullow Oil, à Sérigne Basse un salafiste qui attaquera Touba s'il obtient le pouvoir, on ne ment pas pour nuire quand on a une vérité qui ferait la même chose.

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    Vdb il y a 14 heures

    Regarder moi ces fumiers. Nn ce pays est devenu sacrément bordélique

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    CITOYEN il y a 14 heures

    Ce que fait MNF c'est de la subversion

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    Sage il y a 14 heures

    comment peut elle faire un faux direct avec une personne activement recherchée avec mandat d'arrêt international. c'est comme interviewer un prisonnier. va tendre le micro à Sarkozy ou farba. non ce régime est trop tolérant. un paysage gère comme erdogan ou poutine ou Netanyahou

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    Med il y a 14 heures

    Wokh bi beurina torop. Tous ces journalistes qui s'indignent, n'ont qu'à faire la meme chose que Maimouna et on verra. C'est simple non, pas besoin de bcp de bavardage

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    Ccc il y a 14 heures

    est ce que la Sympics existe toujours ?

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    Sage il y a 14 heures

    tu es journaliste , si c'est légal d'interviewer un considéré prisonnier en fuite. alors fait de même. au lieu de gueuler à l'injustice. ce régime est trop tolérant. au temps de Macky aucun journaliste n'osez inviter ni tendre le Micro à Sonko, wakh leen deugg

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    tina il y a 14 heures

    vous vous souvenez de PAPE ALLE NIANG

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    Pagaille d'éthique il y a 14 heures

    Merci à l'homme qui a pensé comme moi à l'instant où Maimouna Ndour commençait à interviewer en direct le fugitif Madiambal depuis la France. Couper le signal de la télévision ! L'amitié a une limite : le professionnalisme. Aucun journaliste sérieux au monde n'aurait accepté une telle arrogante interview de la part d'une personne recherchée par la Justice et la police de son pays. Interviewer Madiambal ainsi n'est point un scoop pour donner l'occasion à un quelqu'un qui est en liberté provisoire accordée généreusement par la gendarmerie française en attendant de statuer sur le cas de Madiambal le 4 novembre prochain. Merci à la vigilance de nos autorités d'avoir veiller à notre respect. Ce voyou ne doit pas parader devant nous et Maimouna Ndour devait le lui permettre.

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    Papis il y a 14 heures

    Allez écouter madiambal sur RFM eupeuteuleuŵwwwwwwwwww

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    Diagnus il y a 13 heures

    En toute honnêteté nous savons tous que MNF a enfreint le code pénal

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