« Nous avons des styles différents et, manifestement, des approches différentes ». C’est avec cette déclaration que Fatou Bensouda, 50 ans, a choisi de se démarquer de son prédécesseur, Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) jusqu’à vendredi 15 juin, peut-on lire dans Jeune Afrique. La Gambienne, élue par les États parties au Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour, prêtera serment vendredi à 11 heures (09 heures GMT). Deuxième procureur en charge de la Cpi, son mandat est de 9ans, comme celui de Moreno-Ocampo, qui avait prêté serment le 3 novembre 2003. « Il a commencé avec moins de cinq personnes ; aujourd’hui j’hérite de 300 personnes », souligne Bensouda. La procureure aurait dû commencer ses nouvelles activités lundi 18 juin face à l’ancien président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, lors d’une audience de confirmation des charges. Mais celle-ci a été reportée au 13 août à la demande de la défense. Au sujet de sa nationalité et en réaction à cette affaire, Fatou Bensouda a souhaité « être claire : le bureau du procureur n’a jamais été poussé par des considérations géographiques. Être Africain ou non n’est pas le sujet ici. »
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