Hôpital de Diourbel : De la dénonciation du préfet à l'exhumation, le personnel médical accablé par l'enquête
Le drame survenu devant l'hôpital Lübke de Diourbel continue de susciter l'émoi. Alors que l'enquête suit son cours, les témoignages recueillis par les enquêteurs révèlent l'ampleur du dysfonctionnement qui aurait conduit au décès d'un nouveau-né. La grande sœur de la parturiente a livré des révélations accablantes lors de son audition.
Vendredi 17 octobre : Un accouchement tragique devant la porte de l'hôpital
Tout commence dans la soirée du vendredi 17 octobre 2025, entre 21 heures et 22 heures 30. Une femme enceinte se présente à l'hôpital Lübke de Diourbel pour accoucher. Malgré l'urgence de la situation, le personnel de la maternité aurait refusé de l'admettre, prétextant un manque de places disponibles. La parturiente, sur le point de donner naissance, aurait ainsi été éconduite.
Dans des conditions dramatiques, la dame finit par accoucher devant la porte de l'établissement sanitaire selon des sources de Seneweb.
<Samedi 18 octobre : Saisine des autorités et ouverture d'une enquête
Le lendemain, samedi 18 octobre 2025, vers 15 heures, le préfet du département saisit le commissariat central de Diourbel de cette affaire. Informé de la gravité des faits, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diourbel ordonne immédiatement l'ouverture d'une enquête.
Le témoignage accablant de la grande sœur
Contactée par téléphone, Ndiague Ndiaye dite Astou, âgée de 44 ans, ménagère domiciliée à Ngohé et grande sœur de la victime, confirme les faits aux enquêteurs. Son témoignage est édifiant : selon elle, ce n'est qu'après l'accouchement, une fois le drame consommé, que le personnel hospitalier aurait finalement consenti à prendre en charge sa sœur ainsi que le bébé mort-né.
Le nouveau-né sans vie aurait été enterré le samedi même au village de Ngohé, sans qu'aucun examen médical approfondi n'ait été effectué selon des sources de Seneweb.
Ndiague Ndiaye et sa petite sœur, Astou Ndiaye, âgée de 30 ans, ont été convoquées au commissariat central de Diourbel pour être entendues dans le cadre de l'enquête. Leurs dépositions sont cruciales pour établir les responsabilités dans ce drame.
Lundi 20 octobre : Exhumation du corps pour autopsie
L'enquête prend un tournant décisif ce lundi 20 octobre 2025. Vers 20 heures, en présence du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Diourbel, le corps du nouveau-né a été exhumé au village de Ngohé. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les causes exactes du décès et établir d'éventuelles responsabilités médicales. Les premiers éléments de l'enquête du commissariat central de Diourbel accable le personnel médical. Les investigations se poursuivent sous la supervision du substitut du procureur Farba Ngom.
Commentaires (16)
Parturiente! Mentalité dépassée Cher auteur. La honte dès les premiers mots. Français facile pour les meilleurs
Niak dolé rekk mo métti si Sénégal... et même so amé dolé puisque l'on a vu la clinique madeleine laissée un pauvre enfant mourir dans sa couveuse.... et la clinique est encore fonctionnelle. En l'espace d'un mois un autre bébé y perdra aussi la vie mais ce fût étouffé par la lâcheté du papa. Et ça va continuer jusqu'à quand?
Prenez ce responsable et son équipe et foutez les en taule....
Sénégalais ou disons africain mo amoul empathie, ap méchanceté bou metti ak arrogance ak fierté mal placé ak bene complexe ( infériorité -supériorité selon la personne en face) bou metti moy dokh sunu yaram. Ces gens n’hésitent pas à t’humilier, Ça va de l’infirmier aux hommes de tenus en passant pas les agents de l’Etat civil, chauffeur apprenti, commerçant voisins etc….
Chers Sénégalais concernant les hôpitaux au Sénégal il faut revoir le personnel il y'a une arroganse incroyable, manque de respect, manque de qualification ou négligence. A Dalal Jamm les infirmières voudrais qu'on nettoie nos malades certains parents le font, mais nous avons refusé catégoriquement un laxisme incroyable surtout la nuit
Elles font que ce connecter sur les réseaux sociaux.
Je peux écrire un livre sur ce hopital nous avons peur de dénoncer à cause de notre malade qui peut subir les conséquences.
Il faut avoir un malade pour voir ce qui se passe dans nos hôpitaux. MANQUE D'HUMANISME TOTAL.
JE M'EXCUSE JE VIENS DE PETDRE MA FILLE DE 5 ANS CAUSE MANQUE DE MÉDICAMENTS.
REVOYONS NOTRE SYSTÈME PHARMACEUTIQUE
MERCI.
Les agents de l’État pensent qu’ils sont des privilégiés. Ils ne savent pas qu’ils sont á la solde des citoyens. Oui les citoyens payent vos salaires depuis le Président de la république jusqu’au plus petit commis de la hiérarchie.
Mais ils pensent que nous autres citoyens sont des “ MOINS QUE RIEN “
Ou sont les associations des femmes?
Ou sont les organisations des droits de l’homme?
Il faut que tous les agents de l’ÉTAT COMPRENNENT QU’ils sont des “ MBINDAANS “ DES CITOYENS.
Cette affaire a fait l'objet de plusieurs articles mais dans aucun il n'est mentionne le pere du bebe ,est-ce qu'il ne reside pas a Diourbel?
Monsieur le journaliste, vous n'avez pas à nous dire si les éléments de l'enquête accablent le personnel médical ou pas. Vous nous présentez les faits (ces dits éléments) et nous jugerons par nous mêmes si effectivement cela accable le personnel médical ou pas. Vous avez sûrement dû l'apprendre dans vos cours de journalisme (si vous en avez suivis). Vous nous annoncez en gros titres: "le personnel médical accablé par l'enquête" mais à aucun moment vous ne nous avez révélé ces éléments de l'enquête qui, soit disant, accablent le personnel médical. Le journalisme c'est un métier.
Il peut bel et bien écrire accablé, mis en cause, etc….ou est le problème
La solution : LA FORNATION DI PERDONNEL
Faudrait les sensibiliser à mieux respecter le patient c tout !
Et surtout mettre en place un systeme de notation stricte avec risque d’affectation ailleurs voire licenciement
Malheureusement il ya des gens appelés hommes d'état. Si cet incident avait trouvé pastef dans l opposition, ils portaient des micros et faire le tour du monde.
Diagnostic meun fenn rek. Ils sont pris dans leur propre piège
Ils sont partis à la rencontré avec un % de 119% et le FMI est allé plus loin avec 132%. Cela veut dire que eux aussi ont caché
Fenn,doul,kathie, populisme
Notre rapport avec le service public, de façon générale, pose problème.
Un post l’a dit ci-dessus le sénégalais est méchant ce à tous les niveaux. Le personnel de maison gno yeess . Tu as beau les bien traiter ils auront toujours un cœur noir .
Y'a un manque de professionnalisme pour la jeunesse d'aujourd'hui il faut qu'on retourne à l'ancienne école pour une meilleure formation des agents.
Ma femme a accouché jeudi passé dans un hôpital du Nord on Nous a prescrit des tas de médicaments juste pour les voler après .Nous avons refusé de tout livrer .les infirmières multiplient tout pour ramasser le à vendre aux suivantes
Les Autorités sont les premiers responsables.
Il manque beaucoup de choses dans les structures sanitaires = manque de médicaments, de places, d ambulance, de carburant pour l ambulance, de spécialistes par rapport à certains cas, de couveuse, de sang. Comment dans ces conditions, la prise en charge peut elle être correcte. Ces problèmes doivent être règles par les autorités.. De plus, on voit aujourd hui toute une commune avec un seul poste de santé avec parfois 40 villages gérée par un seul infirmier d État et une sage femme. Ces deux personnes gèrent les consultations, les hospitalisations, les gardes, la vaccination, et
Les autorités doivent régler ces problèmes de base au lieu de nous parler d accueil.
Une histoire qui rappelle celle de Astou Sokhna à Louga décédée par la négligence du personnel de la Maternité. On perd beaucoup de vies dans nos hôpitaux pour faits de négligence
caisses noires ya bon MAIS 1 seul appareil de radiothérapie de le système de santé public !!
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