La CNDH du Sénégal réaffirme son soutien à Mame Mandiaye Niang, magistrat à la CPI
La Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH) du Sénégal a exprimé, ce jeudi, son inquiétude face aux récentes sanctions visant des magistrats de la Cour pénale internationale (CPI), dont Mame Mandiaye Niang, éminent juge sénégalais.
Dans un communiqué officiel, la CNDH indique suivre « avec une attention particulière » ces développements, et rappelle son attachement aux principes fondamentaux de l’État de droit, de la justice indépendante et du respect du droit international.
« L’indépendance et l’impartialité des juridictions sont des piliers essentiels pour garantir l’accès à la justice, lutter contre l’impunité et protéger les droits fondamentaux de toutes les personnes, sans distinction », souligne la Commission.
La CNDH rappelle que toute pression ou sanction susceptible d’entraver l’exercice libre et impartial des fonctions judiciaires va à l’encontre des valeurs universelles de justice, consacrées par la Charte des Nations Unies, le Statut de Rome, ainsi que les instruments juridiques internationaux auxquels le Sénégal est partie.
Face à cette situation, la CNDH a exprimé son soutien ferme à M. Mame Mandiaye Niang et à l’ensemble des magistrats et acteurs œuvrant pour une justice équitable, indépendante et respectueuse des droits humains.
Commentaires (3)
C'est pas Affaire du Sénégal et d'un jugement Sénégalais à défendre. C'est juge CPI lui et 3 autres. Trump les a interdit du territoire américain et de blocages de fonds où ils auraient du fric ou des biens là-bas. Simple, ils peuvent ne pas y aller et s'ils n'ont pas de milliards... Y dissimulés, Ils peuvent dire à Trump Basta ! On va continuer notre travail !.
Et ce que ce n'est pas l ' aFrance plutôt??
1. Une vigilance affirmée face aux dérives internationales
« La CNDH indique suivre avec une attention particulière ces développements… »
Cette phrase témoigne d’une veille active et d’une responsabilité institutionnelle. La CNDH ne se contente pas d’observer : elle s’implique, elle alerte, elle prend position. Cela montre une institution réactive et consciente des enjeux internationaux, notamment lorsqu’ils touchent un magistrat sénégalais de renom.
2. Un attachement clair aux principes fondamentaux
« …rappelle son attachement aux principes fondamentaux de l’État de droit, de la justice indépendante et du respect du droit international. »
Ce rappel est fondamental. Il inscrit la CNDH dans une ligne de défense des valeurs démocratiques, en soulignant que l’indépendance de la justice n’est pas négociable. Elle affirme ici son rôle de garante morale face aux pressions politiques ou diplomatiques.
3. Une définition universelle et inclusive de la justice
« L’indépendance et l’impartialité des juridictions sont des piliers essentiels pour garantir l’accès à la justice, lutter contre l’impunité et protéger les droits fondamentaux de toutes les personnes, sans distinction. »
Cette formulation est puissante. Elle montre que la CNDH ne défend pas seulement un juge, mais un principe universel : celui d’une justice accessible, équitable et impartiale. Elle insiste sur l’idée que toute personne, quelle que soit son origine ou sa position, mérite une justice digne.
4. Une dénonciation ferme des pressions injustes
« Toute pression ou sanction susceptible d’entraver l’exercice libre et impartial des fonctions judiciaires va à l’encontre des valeurs universelles de justice… »
La CNDH adopte ici une posture de résistance éthique. Elle refuse toute forme d’intimidation ou de représailles contre les magistrats, et rappelle que ces pratiques sont contraires aux instruments juridiques internationaux. C’est une manière de défendre la souveraineté judiciaire et de protéger les acteurs de la justice.
5. Un soutien affirmé et solidaire
« La CNDH a exprimé son soutien ferme à M. Mame Mandiaye Niang et à l’ensemble des magistrats… »
Ce soutien est clair, direct et sans ambiguïté. Il valorise le travail de Mame Mandiaye Niang, tout en étendant la reconnaissance à tous les acteurs œuvrant pour une justice équitable. C’est un message de solidarité institutionnelle et de respect envers les serviteurs de la loi.
Conclusion : une voix forte pour la justice
Ce communiqué de la CNDH est un exemple de prise de parole responsable, courageuse et alignée avec les valeurs universelles. Il rappelle que la justice ne peut être soumise à des intérêts politiques ou diplomatiques, et que le Sénégal, par ses institutions, reste fidèle à ses engagements internationaux.
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