À l’approche de l’annonce de la peine de Sean ‘’Diddy’’ Combs prévue pour le 3 octobre prochain, ses avocats ont déposé une requête de 182 pages demandant une libération anticipée avant la fin de l’année. Le magnat du Hip-hop de 55ans, reconnu coupable de deux chefs d’accusation liés au transport à des fins de prostitution passibles de vingt ans de prison a toutefois été acquitté des accusations plus graves de trafic sexuel et de racket.

La défense plaide pour une peine de 14 mois, assortie d’une libération surveillée, d’un traitement contre la toxicomanie et d’un accompagnement psychologique. Les avocats insistent sur les 13 mois déjà passés par Diddy dans des conditions difficiles au Metropolitan

Détention Center de Brooklyn, qualifiant son incarcération de « destructrice » sur les plans personnel et professionnel.

Ils évoquent également la volonté de leur client de se réhabiliter, soulignant qu’il est sobre pour la première fois depuis 25 ans et qu’il a inspiré d’autres détenus à suivre son exemple. Malgré des accusations accablantes de violences sexuelles et de comportements déviants portées par deux ex-compagnes, Diddy a été blanchi des chefs d’accusation les plus lourds à l’issue d’un procès de deux mois, au cours duquel les procureurs l’avaient décrit comme dirigeant son label comme une entreprise criminelle.

Le producteur comparaitra de nouveau ce jeudi, tandis que les procureurs fédéraux doivent soumettre leurs recommandations au juge d’ici lundi. La décision finale reviendra au juge Arun Subramanian.