La catégorisation de la lutte devient de plus en plus imminente d’après les propos du président Alioune Sarr. Depuis le combat Bombardier / Modou Lo, beaucoup d’amateurs et observateurs de la lutte avec frappe ont évoqué ce sujet.

« Ce qu’on a vu dans le combat Bombardier-Modou Lô est une occasion pour dire qu’il faut que la catégorisation voie le jour avant d’éviter un drame. Sinon, certains champions talentueux ne verront jamais le jour. La lutte simple a réglé ce problème en 5 catégories. C’est d’ailleurs ce qui pousse certains lutteurs à se renforcer en affrontant d’autres lutteurs. D’où le problème du dopage », dira le docteur Alioune Sarr, président du CNG.

Ainsi, le promoteur Aziz Ndiaye s’est invité au débat sur la faisabilité de cette catégorisation dans la lutte avec frappe et donne son point de vue sur la question.

« Il y a des lutteurs que j’appelle des hors gabarits. S’il faut catégoriser les lutteurs, il fallait le faire dès le début. Un Modou Lo qui a 30 ans, il a fait une carrière jusqu’à en arriver là où il est aujourd’hui. Il n’a pas la taille et le poids de certains lourds, mais il intéresse les promoteurs. Les palmarès aussi comptent. Et chaque lutteur a un palmarès à lui. Il y a des lourds performants et des lourds nuls. S’il faut catégoriser par exemple Cobra 2, dans quelle catégorie va-t-on le mettre ? Ness est plus lourd que Balla Gaye 2 et Modou Lo, dans quelle catégorie doit-on le mettre ? La lutte a fait sa propre catégorisation. Ce sont le palmarès et la popularité qui catégorisent les lutteurs. Les vrais combats, c’est du business. Il faut que les gens le comprennent ainsi. C’est le business qui est au-dessus de tout. Dans quelle catégorie doit-on mettre Boy Nar ? C’est un sujet très complexe qui mérite beaucoup de réflexion », déclare Aziz Ndiaye au quotidien Sunu Lamb.