Le nouveau directeur général des douanes, Pape Ousmane Guèye, s’inscrit dans ''la continuité des chantiers ouverts'' par son prédécesseur estimant qu’il ne s’agit pas de ‘’réinventer la roue mais juste corriger et réajuster par il y a eu toujours à la tête de la Douane des gens du sérail, de grands professionnels’’. Interrogé jeudi par la presse en marge de la 22-ème réunion du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA), au lendemain de sa nomination, Pape Ousmane Guèye a estimé vouloir ‘’continuer dans le sillage déjà tracé’’.
‘’Il faudrait continuer dans ce sillage parce qu’il y a beaucoup de chantiers qui sont ouverts’’, a-t-il dit citant celui de la dématérialisation des procédures administratives, de la modernisation, du dispositif de lutte contre tous les phénomènes criminels pernicieux. Il s’agit, pour le nouveau directeur général des douanes, ‘’d’animer, de coordonner et de revigorer les troupes, mais également de relever le challenge des recettes parce que la douane est une des administrations pourvoyeuses de ressources pour l’Etat’’.
Interpellé sur les défis qui l’attendent, Pape Ousmane Guèye considère que ‘le défi c’est d’aller à l’avant du moment qu’il y a déjà un cadre tracé au niveau des douanes qui a une administration moderne, des cadres compétents composés pour l’essentiel des jeunes chevronnés''. Pour le désormais ancien secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, ‘’ la douane est une administration qui est presque à l’avant-garde du progrès en termes de dématérialisation des procédures’’. Il a rappelé qu'il est ‘’un douanier de formation et de métier.‘’Je suis resté douanier pendant 17 ans et au bout j’ai choisi d’aller à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et aujourd’hui je reviens dans ma maison’’, a-t-il déclaré.
Auteur: aps
Publié le: Jeudi 13 Novembre 2014
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