[Rétro] Economie, Finances publiques : La dette cachée ou l’«ouragan» qui a tout chambardé en 2025
L’année 2025 décline. Pour les gouvernants sénégalais, elle aura été âpre. Inutile de plonger le regard dans le rétroviseur pour trouver la raison. En effet, l’histoire de la dette cachée a été le tourbillon qui a traversé toute l’année, brisé les équilibres, attisé les débats et rendu la tâche presque ingérable aux autorités en place.
Dès le 12 février, la Cour des comptes donne le ton en publiant son «Rapport sur la situation des Finances publiques : gestions de 2019 au 31 mars 2024». Dans le document, elle dévoile que l’encours de la dette de l’administration centrale est supérieur à celui annoncé par le régime de Macky Sall : il culmine à 18 558,91 milliards de FCFA au 31 décembre 2023, soit 99, 67% du PIB.
Pis, le déficit est recalculé à 12.3% contre 4.9% annoncé par le régime précédent. Des dépôts à terme de 141 milliards non reversés au Trésor sont débusqués, un reliquat de 114,4 milliards du Sukuk Sogepa est introuvable, une dette bancaire importante non retracée dans les comptes de l’Etat est dévoilée, etc.
Le Fmi, Mazars et la cascade de dégradations
Puis, les missions du Fmi vont s'enchaîner. En avril, c’est d’abord Abebe Aemro Selassie, le Directeur Afrique, qui est dépêché à Dakar. En août, Edward Gemayel et son équipe débarquent aussi. Des mesures correctrices sont annoncées sur le cas de “fausse déclaration”. Au terme de l’audit du cabinet Mazars, la dette de l’administration centrale passe à 118% pour fin 2024. Plus tard, elle sera réévaluée à 132% du PIB.
En Octobre, Kristalina Georgieva, la Directrice générale du Fmi félicite les autorités sénégalaises. «Une dette était cachée, et elles l’ont révélée», dit-elle, face à la presse. De son côté, Macky Sall se dit surpris : “J’ai été le premier surpris à entendre parler de cette dette cachée parce que c’est un non sens”, riposte-t-il. Il commettra un pool d’avocats qui ne tardera pas à se mettre en scène.
Entretemps, le Sénégal pousse pour signer un nouveau programme. Mais, le Fmi fait durer le suspens. Les agences de notation, de leur côté, ne font pas de cadeau au Sénégal. En octobre, Moody’s abaisse la note du pays de B3 à Caa1. Les autorités sénégalaises dénoncent une «ligne de conduite douteuse” envers le Sénégal. En novembre, S&P Global Ratings dégrade la note souveraine à long terme en devises étrangères du Sénégal de «B-» à «CCC+».
Le PRES et les APE comme solutions
Faute d’accord avec le Fmi, le Sénégal est obligé de trouver d’autres ressources et vite. Le 1er août, le Premier ministre Ousmane Sonko lance son Plan de redressement économique et social (Pres 2025-2028) instituant de nouvelles mesures pour générer 5667 milliards. Puis, le pays se focalise sur le marché financier local où il réussira à tirer son épingle du jeu. Rien que pour les Appels publics à l’épargne (APE), l’Etat a mobilisé 1779 milliards (APE1: 405 milliards; APE2: 364 milliards; APE3 : 450 milliards; APE4: 450 milliards).
En économie, l’année 2024 a aussi été marquée par le rebasage des comptes nationaux du Sénégal avec 2021 comme année de base. Ce qui a abouti à une révision à la hausse du niveau de richesse de 13,46% pour 2021, soit 17 316 milliards de FCFA. Les baisses des prix du gasoil et de l’essence, et l’annonce de la diminution des prix de l'électricité ont, elles, calmé la peine des ménages.
Le Gouvernement bouclera les 12 mois sous une note encore plus sombre, avec les baisses de recettes de l’ordre de 137 milliards de francs CFA. En somme, 2025 restera l’une des années les plus difficiles pour les finances publiques et l’économie du pays, ces dernières décennies. Et la tâche ne risque pas d’être plus aisée pour les autorités en 2026.
Commentaires (19)
Diomaye, un petit persidan par accident suite à un complot de Maquis SALE,le summum de la trahison, a trahi et le projet et SONKO qui l a désigné president de la republique parmi 20 millions de senegalais
Sonko a dit non à maquis sale qui voulait reporter les elections pour que sonko soit candidat
Sonko a cédé le parti à Diomaye quand karim wade et khalifa sall ont refusé de trouver un autre candidat pour leur parti respectif
Diomaye , un petit persidan par défaut nommé par SONKO éliminé sonko éliminé par maquis sale
Diomaye avec zéro charisme, incolore, inodore et sans saveur
Je détestais maquis sale que je ne voulais meme pas voir en phot. Désormais entre maquis sale l assassin de plus de 80 jeunes, un chien et Diomaye, je voterai pour le chien ou pour maquis sale le criminel
Diomaye a oublié 2 chose de l’adage wolof :
__Kouleu abal beutt moolay wakh fooy khaar, diomaye doit obeir à SONKO au doigt et à l œil
__kou fatté djoubb wala fall , booy follékou dalay bétt, Sonko moo fal Diomaye
Le petit président désigné insulte SONKO son bienfaiteur
SAISON 2 du mortal combat
Chassons Diomaye comme on a chassé Maquis SALE
Suprême trahison du héros national Sonko qui l a désigné Président de la république parmi 18 millions de senegalais
Si SONKO se plaint, c’est parce que le projet est dévoyé
Maquis SALE coupable de nous mettre dans cette situation en éliminant SONKO
Le palais et sa galaxie doivent être vidés de tous les collaborateurs de maquis sale l’assassin
Diomaye battu dans son Ndiaganiao natal
Diomaye n a aucun mérite sinon sauf d avoir eu la chance de croiser SONKO dans sa vie
Diomaye doit obeir au doigt et à l œil SONKO qui lui a tout donné
Diomaye doit se plier aux injonctions de Sonko et éviter sa colère
N importe quel quidam que Sonko désigne serait Président de la republique
Sonko , le seul grand électeur du Sénégal, a élu maires, députés et président de la république
Sonko en libérateur national, fut le seul à affronter Maquis le tueur avec le peuple sénégalais qui ne respire que par SONKO
Meme sur instruction de SONKO, on ne votera plu DIOMAYE
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
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L’acteur américain, son épouse Amal Alamuddin Clooney et leurs deux enfants passent une partie de leur vie en France.
Le ministre de l'économie a bien dit qu'il n'y a pas de dette cachée puisque cette dette est en train d'être payée.
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