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Diomaye Faye et Ousmane Sonko, Amadou Moctar Ann (spécialiste) révèle : «Ce qui se déroule sous nos yeux…»

Auteur: Propos recueillis par Youssouf SANE

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Diomaye et Sonko, Amadou Moctar Ann révèle (spécialiste) : «Ce qui se déroule sous nos yeux…»

Ces derniers jours, l’actualité est polarisée par la situation qui prévaut entre le Président Diomaye et Ousmane Sonko. Une situation déclenchée par les contradictions sur la gestion de la coalition Diomaye Président. Enseignant-chercheur à BEM et à Dakar Science Po, Chercheur à l'Ecole doctorale Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (ED-JPEG) à Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Amadou Moctar Ann passe au scanner cette situation. Dans cet entretien, il analyse les rapports entre les deux hommes, les actes qu’ils ont posés, leurs conséquences et Cie.

 

Quelle analyse faites-vous des derniers développements dans le camp présidentiel ?

Nous assistons à un moment charnière dans l'histoire politique récente du Sénégal. Ce qui se déroule sous nos yeux dépasse largement une simple querelle de personnes : c'est l'émergence d'une dualité du pouvoir qui révèle les fragilités d'un tandem présidentiel-Premier ministre construit sur des bases plus charismatiques qu'institutionnelles.

L'épisode de la nomination de Mme Aminata Mimi Touré constitue ce que l’on pourrait appeler un «moment de vérité politique». Après des mois de silence stratégique, le Président Diomaye Faye a choisi la rupture symbolique publique plutôt que la régulation discrète. Cette décision marque une importante inflexion : nous passons d'une gouvernance consensuelle en apparence à une affirmation présidentialiste qui interroge la nature même du pacte politique ayant porté cette coalition au pouvoir.

Ce qui frappe l'observateur averti, c'est moins la décision elle-même que sa modalité d'expression. En politique, nous savons que la forme est souvent aussi signifiante que le fond. Ici, le choix d'un communiqué présidentiel contradictoire avec les annonces du Premier ministre témoigne d'une crise de coordination au sommet de l'État qui peut entraîner des répercussions systémiques sur la gouvernabilité du pays.

Comment peut-on analyser la décision du Président Diomaye d'aller à l'encontre de l'annonce de Sonko concernant Aïda Mbodj ?

Cette décision s'inscrit dans une stratégie de repositionnement présidentiel. Trois lectures sont possibles. Elles ne sont toutefois pas mutuellement exclusives.

Nous pouvons d’abord avancer une lecture institutionnelle. Le Président Faye cherche à réaffirmer la prééminence constitutionnelle de sa fonction face à ce qui est perçu comme une hypertrophie du rôle de son Premier ministre. Dans un régime présidentiel comme celui du Sénégal, cette démarche peut sembler légitime. Cependant, elle intervient tardivement et de manière abrupte, ce qui en affaiblit la portée institutionnelle pour la transformer en conflit personnel.

Ensuite, nous pouvons avoir une lecture stratégique. En s'opposant publiquement à Sonko sur le choix d'Aïda Mbodj, le Président construit sa propre autonomie politique. C'est la manifestation d'une volonté de s'émanciper de l'image de «président sous influence» que certains avaient commencé à véhiculer. Néanmoins, cette émancipation comporte un coût politique élevé : elle expose au grand jour les divisions internes et fragilise la cohésion gouvernementale.

 Enfin, une lecture prospective peut être invoquée. Cette décision peut signaler une préparation précoce pour 2029. En cherchant à contrôler la coalition « Diomaye Président », le chef de l'État pose les jalons d'une infrastructure politique personnelle, distincte de celle du Pastef. C'est une stratégie courante chez les présidents anticipant une réélection, mais elle est rarement aussi explicite et précoce dans un mandat.

Le problème réside dans le timing et la méthode : désavouer publiquement son Premier ministre crée un précédent dangereux et expose l'exécutif à une paralysie décisionnelle potentielle.

Nommer Mimi Touré, alors qu'elle est en froid avec Ousmane Sonko, quel objectif le Président Diomaye peut-il viser par-là ?

Le choix de Mme Touré n'est pas anodin ; il est hautement symbolique et stratégiquement calculé. Permettez-moi d'identifier plusieurs objectifs envisageables.

Le Président Faye pourrait nourrir un objectif d'équilibrage politique. Mme Aminata Mimi Touré incarne une figure d'expérience, ayant occupé des fonctions gouvernementales de premier plan. Sa nomination peut être interprétée comme une volonté d'élargir la base politique au-delà du noyau dur du Pastef, en intégrant des personnalités qui ont une légitimité propre et une expérience étatique confirmée.

L'objectif de contrepoids n’est également pas à exclure. En choisissant précisément une personnalité en désaccord notoire avec Sonko, le Président envoie un signal fort : il ne sera pas prisonnier des préférences de son Premier ministre. C'est une démonstration d'indépendance, certes, mais qui peut s'avérer contre-productive si elle alimente une guerre d'égos plutôt qu'une clarification institutionnelle.

On peut évoquer un objectif de repositionnement idéologique. Mme Aminata Mimi Touré représente une certaine tradition politique sénégalaise plus modérée et plus institutionnelle, que certains appellent trivialement « le système ». Sa nomination peut signaler une volonté présidentielle de tempérer ce qui est perçu comme un radicalisme ou un militantisme trop prononcé incarné par Ousmane Sonko.

Nous pouvons enfin avancer un objectif tactique. En créant cette tension, le Président peut chercher à tester la loyauté de son Premier ministre et du Pastef, à mesurer les rapports de force réels, et à identifier qui, dans l'appareil politique, lui sera fidèle personnellement plutôt qu'au parti. 

Cette stratégie comporte toutefois des risques considérables : elle pourrait fragmenter de manière permanente la coalition au pouvoir et créer des lignes de divisions qui seront exploitées par l'opposition.

Le refus de Pastef de suivre la décision du Président Diomaye et de poursuivre la mise en place de sa Coalition APTE, comment l'analysez-vous ?

Nous sommes ici face à un phénomène que l'on pourrait qualifier de « dédoublement organisationnel », avec des implications qui peuvent être graves pour la gouvernabilité.

La réaction du Pastef révèle plusieurs dynamiques. Premièrement, elle confirme que le parti considère Ousmane Sonko comme son leader incontesté et qu'il n'est pas prêt à transférer cette allégeance au Président de la République, même si celui-ci a été élu sur leur ticket commun. C'est une situation paradoxale, mais instructive : le Pastef fait une distinction claire entre le soutien électoral qu'il a apporté à Diomaye et la fidélité partisane qu'il réserve à Sonko.

Deuxièmement, la poursuite de la coalition APTE (Alliance Patriotique pour le Travail et l'Éthique) en parallèle de la coalition « DiomayePrésident » crée une architecture politique bicéphale dangereuse. Nous avons désormais deux structures concurrentes qui prétendent représenter la même mouvance politique. C'est une recette pour la confusion, les conflits de légitimité et l'inefficacité gouvernementale.

Troisièmement, cette décision du Pastef constitue ce que j'appellerais un « veto partisan ». Le parti envoie un message clair : le Président peut exercer ses prérogatives constitutionnelles, mais il ne contrôle pas l'appareil partisan. Dans un système où le parti majoritaire à l'Assemblée nationale joue un rôle déterminant dans l'adoption des réformes, cela confère à Sonko et au Pastef une position de force non négligeable.

Cette situation rappelle certaines configurations de « cohabitation inversée » observées dans d'autres contextes, où le Président et le parti majoritaire entrent en tension malgré leur appartenance théorique au même camp politique. L'histoire politique nous enseigne que de telles configurations sont rarement stables et conduisent soit à une réconciliation, soit à une rupture ouverte.

La cassure entre Sonko et Diomaye est-elle consommée au vu de ces derniers actes ?

Parlons avec prudence et nuance. À ce stade, je dirais que nous observons une fissure significative plutôt qu'une cassure consommée, mais cette fissure s'approfondit rapidement et pourrait devenir irréversible si des mécanismes de régulation ne sont pas activés.

Plusieurs indicateurs suggèrent que nous ne sommes pas encore au point de non-retour. Les deux protagonistes n'ont pas franchi certaines lignes rouges : pas d'attaques personnelles directes, pas de démission évoquée, pas de remaniement ministériel punitif... Le langage utilisé dans les communiqués reste relativement institutionnel. Il évite l'invective personnelle.

Cependant, les signes de dégradation sont indéniables. La contradiction publique, le refus du Pastef de s'aligner, la création de structures parallèles, tout cela constitue ce que nous appelons des « marqueurs de désalignement ». Ces derniers, s'ils s'accumulent, peuvent atteindre une masse critique qui rend la réconciliation impossible. Le véritable test sera dans les semaines à venir.

Comment cela ?

Assistera-t-on à une désescalade, avec peut-être des discussions en coulisses et une harmonisation des positions ? Ou au contraire, verrons-nous une escalade, avec de nouvelles contradictions publiques, des prises de position de plus en plus tranchées de part et d'autre ?

Un élément important est à surveiller : la réaction de la base militante du Pastef et du peuple sénégalais. Si l'opinion publique perçoit cette tension comme une trahison des promesses de changement ou comme une querelle d'ego nuisible, la pression populaire pourrait forcer une réconciliation. Inversement, si les militants choisissent massivement un camp, cela pourrait précipiter la rupture.

Notre analyse est que la cassure n'est pas encore consommée, mais le processus de rupture est enclenché. Nous sommes dans une phase critique où chaque déclaration, chaque décision, peut soit rapprocher soit éloigner définitivement les deux hommes.

Diomaye pourrait-il bien gouverner convenablement si jamais le divorce venait à être consommé avec Sonko et Pastef ?

Cette question touche au cœur même de la gouvernabilité démocratique. Je crains que la réponse soit non, pour plusieurs raisons.

Il y’a d’abord, la réalité parlementaire : le Pastef détient la majorité à l'Assemblée nationale à la suite des législatives récentes. Un divorce consommé signifierait que le Président se retrouverait face à une majorité parlementaire hostile ou, au mieux, non coopérative. Dans un tel scénario, faire passer des lois, voter des budgets, mener des réformes devient extrêmement difficile, voire impossible. Nous entrerions dans une configuration de blocage institutionnel.

Deuxièmement, la question de la légitimité politique se pose : la victoire électorale de Diomaye Faye est intrinsèquement liée au Pastef et à Ousmane Sonko. C'est la machine militante du parti, le charisme de Sonko, la mobilisation de leur base qui ont porté Diomaye au pouvoir. Se séparer de cette source de légitimité affaiblirait considérablement l'assise politique du Président. Il risquerait d'être perçu comme un « président sans base », dépendant d'alliances opportunistes avec d'autres forces politiques.

Enfin, il la problématique de la capacité d'action gouvernementale : un Premier ministre en conflit ouvert ou latent avec son Président crée une paralysie administrative. Les arbitrages interministériels, les initiatives gouvernementales, la cohérence des politiques publiques, tout devient sujet à contestation. L'administration elle-même peut être tiraillée entre des loyautés contradictoires.

Toutefois, nuançons : Diomaye Faye n'est pas totalement démuni. Il dispose de plusieurs ressources potentielles. La fonction présidentielle au Sénégal confère des pouvoirs substantiels, notamment en matière de diplomatie, de défense et de nomination. Le Président pourrait théoriquement s'appuyer sur une coalition alternative, en ralliant des segments de l'opposition modérée, en construisant une « majorité présidentielle» transpartisane. Des précédents existent dans d'autres démocraties.

Le Président pourrait également miser sur son capital personnel : son image de sérénité, sa légitimité électorale directe et sa capacité à incarner une alternative au clivage Pastef-opposition traditionnelle. S'il parvient à mobiliser l'opinion publique directement, par-dessus les structures partisanes, il pourrait créer une dynamique politique nouvelle.

Néanmoins, soyons réalistes. Historiquement, les présidents divorcés de leur base partisane majoritaire ont rarement réussi à gouverner efficacement. Ils deviennent des « canards boiteux », attendant la fin de leur mandat sans pouvoir réellement transformer le pays. Ce serait une tragédie pour le Sénégal, qui a tant besoin de réformes et de leadership fort.

 Votre dernier mot pour conclure sur la situation ?

Pour conclure, nous pouvons dire que ce que nous observons est un test de maturité pour la démocratie sénégalaise. La tension Diomaye-Sonko révèle les défis inhérents à tout mouvement politique porté au pouvoir par une vague populaire : comment institutionnaliser le changement ? Comment transformer l'énergie contestataire en gouvernance effective ? Comment gérer les ambitions légitimes de certains leaders charismatiques au sein d'un même camp ?

L'intérêt supérieur du Sénégal commande une désescalade rapide, un dialogue entre les protagonistes et une clarification institutionnelle sur les rôles et prérogatives de chacun. Les Sénégalais n'ont pas voté pour assister à des querelles de palais, mais pour voir leurs conditions de vie s'améliorer, leur économie se développer et leurs institutions se renforcer.

L'histoire jugera sévèrement ceux qui, par orgueil ou calcul à court terme, auront sacrifié l'intérêt national sur l'autel des ambitions personnelles. Il est encore temps de rectifier le tir, mais la fenêtre d'opportunité se rétrécit rapidement. Le Sénégal mérite mieux qu'une crise politique en gestation. Espérons que la sagesse l'emportera.

Auteur: Propos recueillis par Youssouf SANE
Publié le: Jeudi 13 Novembre 2025

Commentaires (14)

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    Samba il y a 2 heures

    Seydi Anne, merci

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    Hoy il y a 2 heures

    Le problème c'est Sonko seytaané

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    bouk il y a 2 heures

    le seul perdant c'est diomaye s'il peut faire confiance à une dame qui lorsque Macky maltraitait les gens elle était à ses cotes tant pis pour lui

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    Yacouba il y a 2 heures

    C’est long très long pour un tableau simple et pas compliqué. Sonko, empêché, a désigné de son libre et plein gré et arbitre Diomaye comme PR. Dès lors, il se doit de composer avec cette même réalité pour collaborer avec souplesse, déférence et humilité. Le PR a préséance sur le PM institutionnellement et constitutionnellement. Face aux problèmes épineux et ardus hérités auxquels le pays fait face, il n’y a pas place à la moindre dispute ou au moindre désaccord entre eux. Sonko dirige le Parti, il est populaire et fort mais il doit mettre cette force au service de Diomaye, travailler à ses côtés avec symbiose, flexibilité, souplesse, retenue, déférence, et non s’ériger en écueil ou force d’inertie, de nuisance quelconque, ou de désaveu et nullement ne pas entraver les décisions prise par celui-ci. Au niveau de Sonko ceci doit être clairement compris et l’aider comme baromètre et tableau de bord.

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    Mamadou il y a 2 heures

    des ânes dans la jungle

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    Oustaz Jacuzzi il y a 2 heures

    le théorème fondateur : masseuse wayayoye égale kinésithérapeute...../ gamine miséreuse est une guenon dont on peut défoncer le fondement pour quelques cfa...oh oui mon gourou, vive la pauvreté !!..................pastouf assumez d'être un ramassis de moutons décérébrés.....

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    CITOYEN il y a 1 heure

    Diomaye a la légalité pour lui, Sonko a la légitimité. En démocratie, il vaut mieux être légal ou légitime.?Dans ce Sénégal de 2025 qui besoin de tant de réformes, il vaut mieux être du côté de la légitimité pour susciter l'adhésion du peuple aux réformes nécessaires

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    Iceberg Brainstorming il y a 1 heure

    Peu importe vos analyses et explications, nous, nous avons élu Diomay grâce à PROS, et surtout pour sauver un projet bien ficelé, s'il avait choisi un autre on l'aurait élu.... Maintenant Diomay peut faire ce que bon lui semble, on l'attend et de pieds ferme. Wasalam

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    Deugue il y a 1 heure

    Il doit y avoir un problème plus sérieux qui se cache derrière ce conflit politique. Ce qui est apparent n'a rien à voir avec la gestion de l'Etat, donc nous ne devons pas en subir les conséquences. Boulene nous fonto, ces gens diarounouko.

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    Limo il y a 56 minutes

    L intérêt du Sénégal prime sur ttes les ambitions personnelles
    L attente du peuple est trop grande pour que le PR et le PM se querelles pour des intérêts personnels
    Il’faut avoir du respect et de la considération pour le peuple sénégalais qui s est sacrifié pour les porter au pouvoir
    Je pense a partir de maintenant ces gens là doivent raison garder pour ne pas décevoir pour le peuple en mettant le Sénégal au dessus de leur ambitions personnelles
    Le PR doit prendre ttes ses responsabilités et prendre ttes les prérogatives que lui confère la constitution d autant plus que nous sommes dans un régime hyper présidentialiste où le PR nomme a tous les emplois civiles et militaires
    S’il y’a un subordonné qui fait la rébellion le PR devrait le démettre sans autre forme de procès

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    Ndandane. il y a 38 minutes

    Ce torchon c est mal connaître le nouveau type de Senegalais.
    La révolution Senegalaise n est pas à vendre.
    Les Senegalais ne se sont pas sacrifiés pour reculer

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    Avis il y a 32 minutes

    En tout cas le peuple sénégalais est avec Sonko et lui renouvelle sa confiance malgré les trahisons du president de la république qu’il a choisi lui même .
    Moi si j’étais Sonko je démissionne il n’a qu’à reprendre l’assemblée nationale et provoquer la démission de Diomay c’est tout dans tous les cas ils peuvent plus cheminer ensemble la trahison de Diomay fait très mal

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    Mandou il y a 25 minutes

    Que Sonko ait tort ou raison, ses prises de positions publiques répétées ne font que fragiliser Diomaye Faye. Soit il lui dit ses 4 vérités en apparté, soit il démissionne. Car en agissant ainsi, il donne du grain à moudre aux ennemis du partie au pouvoir mais aussi et surtout aux ennemis du Sénégal!

    A agir de la sorte, on croirait que Sonko a peur de ne plus être le centre d'intérêt, et pourtant je le soutiens à la base. Je me demande ce qu'il a derrière la tête.

    Diomaye n'a pas vraiment le choix en réalité. C'est sa crédibilité et celle du pays qui sont en jeu. Quant à Sonko je suis déçu de son attitude ces derniers temps, même si je n'exclue pas ne pas avoir toutes les grilles de lecture qui expliquerait son comportement.

    Par ailleurs, en tant que musulman, je pense à la patole du Prophète paix et bénédictions sur lui, qui a dit que les meilleurs dirigeants sont ceux qui ne veulent pas le pouvoir. Finalement, Diomaye est peut-être un président plus sûr que Sonko vu les circonstances aui l'ont emmené là où il est actuellement.

    J'espère qu'il ne brisera pas les espoirs...

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    GORA DIOP il y a 1 minute

    Tant qu'il y aura des gens qui soutiennent que Sonko a élu Diomaye, on ne sortira jamais de l'orniere. Sonko n'a pas donné à Diomaye les types de parrainages qui devaient assurer sa candidature. Il n'a pas financé sa campagne. Un de leurs proches dit que Sonko a vu macky, seul avant d'y retourner avec Diomaye. Pour Sonko voulait il présenter Abib Sy? D'ailleurs, je pense Guis même se préparait à se présenter. Ils ont fini par savoir la candidature de Diomaye va passer. C'est alors que l'on est venu chanter Pathé moy Gallo. Tant qu'on ne dira pas la vérité aux uns et aux autres, pas d'issue. ⛔️

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