Le Mouvement des cadres, des femmes, des artisans, mais aussi de ressortissants des Daaras de Pastef ont fait face à la presse, ce lundi 22 mai, veille de l'audience spéciale entre Ousmane Sonko et l'ex-masseuse Adji Raby Sarr. Ce, pour appeler à la "résistance" face à ce qu'ils considèrent comme un acharnement.
Ces patriotes sont persuadés que l'État n'a qu'une seule obsession : "détruire le Pastef et son leader". C'est du moins ce qu'a affirmé Daouda Ngom, chef de file des cadres de Pastef.
Ce dernier a appelé ses camarades cadres à, en plus de la réflexion et du financement, engager la résistance. Cet appel a été repris par les autres responsables du parti.
Les militants de Pastef restent inflexibles dans leur conviction : "Le dossier Adji Sarr est vide." Ce qui, selon eux, légitime davantage leur "appel à la résistance" pour "mettre fin aux dérives du régime du président Macky Sall".
Ces militants ont, par ailleurs, rappelé les conditions sans lesquelles leur leader n'ira pas au tribunal demain.
Pour finir, ils ont aussi exigé "la libération des détenus politiques", notamment les cadres et militants de Pastef, mais aussi les membres de la société civile et les journalistes.
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