Khalifa Ababacar Sall, le leader de Taxawu Sénégal, candidat à l'élection présidentielle, est revenu sur ses pas, dans la capitale du Saloum, dans le cadre des opérations de parrainage. Il a choisi cette fois la stratégie du porte-à-porte.
Une occasion pour lui de revenir sur les incidents de Fatick. “Quand on était bloqué, j'ai dit que finalement, ce pays ne changera jamais. La première bizarrerie, c'est qu’on est en campagne de parrainage et si les gens ne vont pas sur le terrain, comment vont-ils pouvoir se faire parrainer ? On est obligés d'aller dans les maisons, les usines, entre autres, parler avec les Sénégalais, discuter avec les nos compatriotes, les convaincre de porter notre candidature, qui est le sens du parrainage. À la limite, c'est une précampagne qui ne dit pas son nom. Car si tu ne parles pas aux gens pour les convaincre, ils ne vont pas être avec toi, notamment nous qui ne sommes pas avec le régime qui donne de l'argent”, a accusé l’ancien maire de Dakar.
Un porte-à-porte qui a mené la caravane de Taxawu Sénégal à travers les principaux quartiers de la ville de Mbossé. De quoi rassurer son leader sur la fidélité des populations locales au Parti socialiste de Senghor et d'Abdou Diouf.
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