Environnement : Le REPES sollicite des réformes pour la relance du secteur
Le réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement au Sénégal (REPES), a tenu un point de presse, ce mardi, pour faire le point sur les études relatives à la grande muraille verte, le REDD+ et la comptabilité économique environnementale. En partenariat avec Globe International qui, est l’organisation de mise en œuvre du projet à travers des chapitres nationaux dans les assemblées représentatives des pays membres, ces acteurs de l’environnement voudraient apporter des réformes dans ledit secteur.
Sur ce, le Repes a procédé à 3 cas d'études dont l’étude de diagnostic sur la prise en compte des engagements internationaux sur les forêts et de l’état de la REDD+ (réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts associés à la gestion durable). Le REDD+ est un mécanisme international lancé en 2008. Son objectif principal est de lutter contre le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre dans l’environnement forestier.
Au-delà de cette analyse, ils ont aussi fait l'étude de diagnostic sur la mise en œuvre de la comptabilité économique environnementale. C’est un outil de planification du développement durable, aspect très important pour la nomenclature budgétaire et enfin l’étude diagnostic du cadre juridique politique institutionnelle de la grande muraille verte.
Pendant la phase très active, cette séance d’information et d'échanges sur les études réalisées a permis aux acteurs du projet exécuté par le Sénégal, le Nigéria et la République démocratique du Congo d’élucider les limites de leur territoire, ont précisé ces acteurs.
Pour le président du REPES, Ibrahima Sall “pour être en phase en phase avec les mutations actuelles, il faut songer avec le cœur de l’histoire”. Le REPES a impulsé l’adhésion du Sénégal à la REDD+ car “ il faut toujours venir en appui aux politiques définis par l’Etat et lancer le plaidoyer», a-t-il ajouté. Sous ce registre, il salue l’engagement du ministre qui a toujours été attentif à tout ce qu’ils font pour une bonne marche du secteur de l’environnement. Le député, a par ailleurs invité le secteur privé qui, dit-il, regorge de cadres compétents, à s’impliquer davantage pour propulser le secteur et porter le Sénégal très haut.
D’après le Colonel Mame Boubou Ndiaye, conseiller du ministre du ministre de l’Environnement et du développement durable, la question de la mobilisation des financements pour la gestion durable des forêts se pose avec acquitté.” À ce propos, elle estime qu’il y a un gap à rattraper ”Parce qu’il n’y a certes pas beaucoup de ressources financières mais les rares ressources qui existent sont peut-être transférées dans des secteurs que d’autres supposent être plus prioritaires que la gestion durable des forêts», dit-elle.
Auteur: Dieynaba AGNE (Stagiaire) Publié le: Mercredi 01 Décembre 2021
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