Magal de Touba : une étude inédite sur son impact socio-économique
Le Comité d’Organisation du Grand Magal de Touba, en partenariat avec le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) et l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), a lancé une étude majeure sur l’impact socio-économique de cet événement religieux sur l’économie sénégalaise.
Initiée sous la bénédiction du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, cette étude s’inscrit dans les activités scientifiques du Comité d’Organisation. Elle vise à actualiser les données issues d’une recherche précédente (2016-2017), en mobilisant les expertises du CCAK de Touba et de l’UADB de Bambey pour une approche collaborative.
Des étudiants des deux universités seront déployés à Touba et ses environs pour collecter des données dans des lieux stratégiques : quartiers, marchés, places publiques, stations-service, commerces et ménages. Ces informations seront analysées par des experts, puis validées par un document stratégique pour garantir leur fiabilité scientifique.
Une analyse multisectorielle
L’étude examinera plusieurs secteurs clés :
- Énergie et transports
- Emploi et hydraulique
- Santé et économie générale
- Bétail et agro-alimentaire
- Ménages et démographie
Cette approche permettra de mesurer précisément les retombées économiques et sociales du Grand Magal, qui attire chaque année des millions de pèlerins.
Un calendrier intensif
Lancée le 7 août 2025, l’étude se prolongera jusqu’au 13 août, à l’approche du Magal prévu le 23 août. Les commanditaires appellent les populations à coopérer avec les enquêteurs pour faciliter la collecte des données.
Le projet bénéficie de l’appui du Khalife général, de son porte-parole et président du Comité d’Organisation, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, ainsi que des recteurs du CCAK, Pr Lamine Guèye, et de l’UADB, Pr Ibrahima Faye. Les autorités étatiques et religieuses de Touba collaborent étroitement pour assurer le succès de cette initiative.
Cette étude novatrice vise à quantifier scientifiquement l’impact d’un événement religieux majeur, renforçant la compréhension de son rôle dans la dynamique économique et sociale du Sénégal.
Commentaires (16)
1. journées de travail perdues
2. consommation d'énergie accrue
3. paupérisation des couches les plus pauvres
4. dégradation du réseau routier
5. accidents entrainant des morts et des blessés
6. augmentation de la dépendance du pays des biens et produits importés
7. diffusion des maladies transmissibles
8. crétinisation de larges foules par la manipulation mentale
9. division des croyants en sectes
10 . création d'un concurrence entre les différentes sectes par l'organisation de manifestations similaires
11 . enrichissement de la caste des sérignes
Les gens sont dans leur logique de bokkalé sans limites. Lors de cet évènement il est quasi impossible de cumuler les propos et comportements de shirk. Cheikh A Bamba est divinisé avec l’onction de ses petits fils en premier lieu moutakha lui même. Si c’était religieux ces dérives ne devraient pas avoir lieu.
Récemment 1 étude relayée sur ce site parlait du niveau de pauvreté et de sous alimentation à touba. C’est à peine croyable mais cette zone renferme bon nombre des familles les plus indigentes du pays.
Où vont les milliards qui y sont déversés chaque année? Na nitt ñi yéwwu bayi ku léén wax dëgg ñu lay tëkku ak di la saga. Magal gi ça ne profite qu’aux mbacké mbacké and co. Le reste va aux entreprises alimentaires dont la plupart sont étrangères qui y déversent leurs produits aux maliens qui nous vendent leurs bœufs. Il serait plus interessant de savoir combien le pays perd en devises sur tous ces biens importés et qui sont consommés sur ce laps de temps très court. Combien le pays perd sur les journées où l’économie est quasiment à l’arrêt certains vont à touba la majorité reste chez elle faute de moyens de transport en sus du jour chômé et payé. Si l’on se privait de ces xawaré confrériques pendant 5 ans on y gagnerait plus à coup sûr. On reconstituerait notre cheptel d’ovins et surtout de bovins et on économiserait plusieurs milliards qui iraient à l’amélioration de la vie dans ces zones que ça soient touba tivaouane kaolack...
3 jours de perdus ci maaliforo!
Le magal est une preuve que les sénégalais peuvent se serrer la ceinture pour financer le projet de développement du nouveau régime puisque qu'avec ce gouvernement, les ressources mobilisées ne sont ni dilapidées, ni détournées, mais réinvesties dans les secteurs stratégiques de notre économie pour nous sortir de la misère.
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