Face à la dégradation des routes en Casamance : Alioune Tine invite à repenser la décentralisation et à mener un plan d’urgence
Un plan d’urgence pour la réhabilitation des routes en Casamance, dans la région de Ziguinchor en particulier. C’est le plaidoyer du fondateur d’Afrikajom Center.
Face à la dégradation des routes, Alioune Tine exhorte les autorités à prendre à bras le corps ce problème pour réparer une injustice.
Le responsable d'Afrikajom Center parle d’une expérience amère en voulant emprunter la route pour faire le trajet Dakar - Ziguinchor. ʺOn dirait que la Casamance a été punie ʺ, en référence à la crise irrédentiste.
Selon M. Tine, il est temps de réparer cette région qui doit être debout et qui a beaucoup de potentialités.
Les questions d’exportation des produits de la Casamance, comme l'anacarde et le poisson, ont aussi retenu l'attention de cet infatigable défenseur des Droits de l’homme.
Alioune Tine préconise par ailleurs une concertation avec les différentes personnes-ressources pour une réelle identification des problèmes de la région pour servir de recommandations à l’État du Sénégal, sur la base du Plan Diomaye pour la Casamance.
Commentaires (9)
Bravo c'est super c est ça le travail de la société civile citoyenne contrairement à la société civile fumiere.
le FERA il sert à quoi? Aller a diourbel kaolack en pleine ville. Vous serez ébahi par l'état de degradation catastrophique des routes au coeur de la ville
Il faut dire la vérité à ceux qui ont arrêter les programmes des infrastructures routières qui étaient entrain d'être dérouler en Casamance avant les élections au lieu de faire comme si rien n 'a été fait laba. En plus qu'elle entreprises prendrai des risques dans cette forêt tropicale si sa sécurité est menacée par coupeurs de route qui n'hésite pas à s'attaquer aux fds. La vérité est que sans paix rien ne se construit.
Alioune, on te demande pas ton input.
Tu fais tout pour continuer d exister.
Va chercher du travail, le chantage ne marche plus avec my boys.
Enfin une reconnaissance franche et sincère . Parce que vous alliez toujours par avion ou par bateau. Je salue votre courage de visiter la casamance par la route et de voir la réalité contrairement à ceux qui se contentent d'utiliser l avion ou le bateau et vouloir régler les problèmes.
Merci encore doyen votre courage
Ce ne sont pas ces gougnafiers qui regleront le probleme des sudistes. Ils n ont aucune vision. J ai envoyr mon fils en vacances et il etait etonne de l etat des routes, rien a ziguinchor. C est comme Bissau. Ziguinchor est entrain de reculer. Ou est le plan Diomayecasamance? Qu ils continuent a distribuer des millions. A la place de produire des pistes de production ils on ont de remettre de l argent a ces pauvres gens qui le bouffent en 2 semaines. Car la vie est trop chere
Le fameux " Burok" est devenu " Kamoor"
Mon fils me dit " papa il y a trop de gens oisifs ici, des ivrognes avec des bracelets de pastef"
Je lui ai dit , " fils ces gens sont maudits"
Yon fils est né en 2024?
Tout pour les rebelles.
Merci Mr TINE...effectuvement, aucun developpement n'est possible sans des routes de bonne qualite. Il va falloir revoir en profondeur notre strategie de construction et d'entretien des infratructures routieres.
Ce sont les rebelles du MFDC qui ont puni la Casamance. Comment peut-on construire des routes si les entreprises sont attaquées par les groupes armés ? Il ne peut pas avoir de développement sans la paix.
Macky Sall a réalisé beaucoup d'infrastructures en Casamance (Pont Sénégambie, pont Marsassoum, ponts Baila et Diouloulou, Senoba-Ziguinchor, Boucle du Kalounaye, Boucle du Blouf etc) . Si Sonko et Diomaye avaient renoncé à la caisse noire haraam comme ils l'avaient promis, cet argent aurait pu servir à construire les routes en Casamance.
Même en 20 ans au pouvoir ce duo incompétent et beaux parleurs ne pourra pas faire plus que Macky Sall en terme d'infrastructures en Casamance.
Alioune est quelqu'un qui n'est épris que de sa personne et toutes les occasions sont bonnes pour qu'il en profite pour se rappeler à nos souvenirs.
Ce qu'il est entrain de faire depuis qu'il a quitté le Raddo est Inacceptable et très déloyale envers ses anciens collègues. Ayant été auparavant mis en orbite par eux, accepté et respecté à raison de l'efficacité de la lutte collective de cette ONG. Ce monsieur aujourd'hui en cavalier seul mène un combat personnel d'existence et continue depuis lors de vouloir rester aux avant postes en utilisant son ancien statue, quitte à tirer tous des mérites sur sa personne et faire ombre le travail et le rôle des autres combattants des droits civiques mais malheureusement toujours en agissant de manière intempestifves et teintée de position politiques sur du dérisoire, des détails et enfantillages sur tout ce qui bouge rien que pour le M'AS TU VU de sa propre personne.
En Casamance, la situation des routes est devenue tout simplement catastrophique. Les infrastructures, déjà fragiles, se dégradent de jour en jour sans qu’aucune solution durable ne soit envisagée. Partout, on observe des arrêts de chantier interminables : les travaux annoncés avec grand bruit restent inachevés, abandonnés au milieu des villages, laissant derrière eux des routes éventrées et impraticables.
Ayant moi-même emprunté ces routes, de Cap Skirring jusqu’au centre-ville, je peux témoigner : ce n’est qu’une succession de trous, parfois si profonds qu’ils deviennent de véritables pièges. Le trajet, qui devrait être une simple traversée agréable de la région, se transforme en parcours du combattant.
À cela s’ajoute un manque criant d’entretien. Les nids-de-poule se transforment en cratères, les pistes secondaires disparaissent sous la végétation, et aux premières pluies, certaines zones deviennent tout simplement inaccessibles. Les habitants paient le prix fort : véhicules endommagés, retards à répétition, isolement de villages entiers.
Le plus révoltant reste l’attitude des autorités locales. Le maire, visiblement nonchalant, ne prend aucune initiative concrète pour améliorer la situation. Entre promesses non tenues et silences répétés, il donne l’impression d’un désintérêt total pour la souffrance de ses administrés.
Et pourtant, la Casamance est le poumon vert du Sénégal, une région aux potentialités immenses, notamment dans le domaine du tourisme. Comment attirer des visiteurs si la première image qu’ils ont en arrivant est celle de routes défoncées et de chantiers à l’abandon ? L’image n’est pas reluisante et elle ternit l’attractivité de toute une région qui mérite mieux.
Il est urgent que les chantiers reprennent, que l’entretien routier devienne une priorité et que les élus locaux prennent enfin leurs responsabilités. La Casamance, riche de ses paysages, de sa culture et de son hospitalité, mérite des routes à la hauteur de ses ambitions.
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